Les nuisances olfactives sont l'un des principaux motifs de plaintes de la population, après le bruit. Depuis plus d’une dizaine d’années, Atmo travaille sur ce sujet à travers plusieurs actions : la création d’un réseau de « nez » et la mise en place d’une plateforme de signalements des odeurs (ODO).
Le réseau de « nez » d’Atmo
Les odeurs inquiètent souvent la population quant à la qualité de l’air qu’elle respire. Odeur de soufre, odeur de brûlé… comment faire la différence ? Gêne, toxicité ? Comment réagir face aux nuisances ? Est-ce dangereux ?
L’odeur émane souvent de composés gazeux, complexes, détectables parfois à des niveaux très faibles. Le seuil de perception d’une odeur varie en fonction de nombreux facteurs (la présence de certains composés dans l’air, la température, direction et vitesse du vent, l’humidité) mais aussi de la sensibilité des personnes. Si une mauvaise odeur perçue dans notre environnement n’est pas un critère de toxicité, elle peut de manière excessive, sur le long terme ou à répétition, avoir des impacts négatifs sur la santé (stress, nausées, maux de tête, etc) ou des conséquences significatives sur notre qualité de vie (réduction des activités en extérieur, fermeture des fenêtres, par exemple).
Pour répondre aux préoccupations de la population locale, à la demande d’Amiens Métropole, Atmo a mis en place depuis 2007 un réseau de veille olfactive sur l’agglomération amiénoise. Le réseau de « nez » est composé de personnes bénévoles formées par Atmo à la reconnaissance des odeurs.
En 2014, Amiens Métropole et Atmo ont accompagné l’industrie alimentaire Ajinomoto (80) pour former un réseau de « nez » industriel.
En 2019, 40 personnes appartiennent au réseau de « nez » d'Atmo et participent à la surveillance des odeurs.