Particules PM2.5
Courant juillet et août, les concentrations des particules PM2.5 ont été mesurées entre 4 et 10 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Les niveaux sont restés majoritairement bas sur l’ensemble des mesures de la région et bien en deçà de la moyenne historique. Fin août, les concentrations retrouvent la moyenne historique autour de 10 µg/m3, avant de chuter à nouveau. Ces fluctuations sont en lien avec le passage de perturbations (passages tempétueux, averses, etc.) permettant une bonne dispersion des polluants dans l’air.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Cet été, les concentrations hebdomadaires des particules PM10 ont oscillé entre 9 et 18 µg/m3. Les concentrations ont été plus faibles qu’au mois de juin, inférieures à la moyenne historique voir au minimum historique pendant 3 semaines consécutives fin juillet à début août. Comme précédemment, la baisse des particules PM10 peut être aussi associée au temps particulièrement instable avec de nombreux passages pluvieux sur la région permettant le lessivage des particules dans l’atmosphère.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Ozone
Concernant l’ozone, les niveaux hebdomadaires ont été mesurés entre 45 et 63 µg/m3. Une forte chute des concentrations est notable, avec un écart de 13 µg/m3 pour les moyennes les plus faibles et un écart de 26 µg/m3 pour les moyennes les plus élevées par rapport au mois de juin. L’observatoire européen Copernicus a annoncé que l’été 2023 était le plus chaud jamais enregistré sur la période 1991-2020, avec une température mondiale de 16.8°C en moyenne. Malgré ce record mondial, le temps dans les Hauts-de-France a été relativement perturbé, des températures moyennes mensuelles proches des normales de saison, une couverture nuageuse importante ne permettant pas la formation d’ozone troposphérique.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Dioxyde d'azote
Entre juillet et août, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire se poursuivent avec des niveaux relativement bas mesurés entre 5 et 8 µg/m3, inférieurs à la moyenne historique, en lien avec des conditions météorologiques perturbées comme vu précédemment, ainsi qu’un réservoir d’oxydes d’azote bas lié à des activités anthropiques en berne lors de la saison estivale.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été constaté en juillet et août sur la région.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
En juillet et août, le risque d’allergies aux pollens est passé d'élevé début juillet, à moyen voire faible sur certains départements, piloté par la présence de graminées puis d'urticacées et d'armoise.
La fin de la saison pollinique est prévue pour la mi-septembre.
Tableau récapitulatif des indices polliniques en mai, par département :
Echelle du risque d'allergie aux pollens
Les concentrations de pollens sont calculées grâce aux mesures de 2 capteurs :
- à Boves (80), représentatif des départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme
- à Lille (59), représentatif du Nord et du Pas-de-Calais.
- Suivez les différentes étapes de pollinisation près de chez vous grâce aux observations de nos Sentinelles Pollinair !
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