L'air intérieur : ouvrez pour le préserver

Nous passons 80 % de notre temps à l’intérieur, où l’air peut être jusqu’à 10 fois plus pollué.
Découvrez comment le rendre plus sain, simplement.

Pourquoi s'intéresser à l'air intérieur ?

De notre temps passé en intérieur

L'air intérieur est 5 à 10 fois
plus pollué que l'air extérieur

Principaux symptômes :
maux de tête, irritations, fatigue

Sans qu’on s’en rende compte, l’air que nous respirons chez nous, à l’école ou au travail, peut contenir de nombreuses substances polluantes.
Produits ménagers, bougies parfumées, peintures, mobilier neuf… Ces sources du quotidien s’accumulent dans nos pièces, et jusqu’à 10 fois plus qu’à l’extérieur.

Les bons gestes pour un air plus sain chez soi

De petits gestes quotidiens suffisent à améliorer durablement la qualité de votre air intérieur.

Afficher la légende Fermer la légende

Visuel de la campagne de sensibilisation sur l'air intérieur
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Aérez tous les jours
Photo : ChatGPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Aérez tous les jours
Ouvrez grand les fenêtres 10 minutes le matin et 10 minutes le soir, même en hiver.
Entrebailler ne suffit pas : pour renouveler efficacement l’air, il faut créer un courant d’air.
Aérez après le ménage, la cuisine, une douche, ou un bricolage.
Évitez de couper la ventilation mécanique (VMC) elle fonctionne mieux en continu.

Photo : ChatGPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Protégez les plus fragiles

Photo : Unsplash
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Protégez les plus fragiles
Aérez la chambre des enfants chaque jour, de préférence avant le coucher.
Évitez les bougies, parfums d’ambiance ou diffuseurs dans les pièces où dorment les enfants.
Nettoyez régulièrement literie, rideaux et tissus d’ameublement.
En cas de symptômes (maux de tête, irritation, fatigue inhabituelle), parlez-en à votre médecin.

Photo : Unsplash
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Entretenez chauffage et ventilation

Photo : ChatGPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Entretenez chauffage et ventilation
Faites vérifier chaque année vos installations : chaudière, poêle, VMC, chauffe-eau.
Nettoyez régulièrement les bouches d’aération et filtres.
Si vous vous chauffez au bois : utilisez du bois sec et un appareil performant.
Ne bouchez jamais les grilles d’aération : elles sont essentielles à votre sécurité.

Photo : ChatGPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Surveillez l'humidité et les moisissures

Photo : ChatGPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Surveillez l'humidité et les moisissures
Aérez après la douche, la cuisine ou le séchage du linge.
Évitez de faire sécher le linge à l’intérieur, surtout dans les pièces mal ventilées : cela augmente fortement l’humidité et favorise les moisissures.
En cas de taches noires ou d’odeurs de moisi : nettoyez, aérez et identifiez la cause (fuite, condensation…).

Photo : ChatGPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Limitez les sources de pollution

Photo : Chat GPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Limitez les sources de pollution
Choisissez des peintures, meubles et matériaux à faible émission de composés organiques volatils (COV). Ou privilégiez des meubles de secondes mains
Attendez plusieurs jours avant d’occuper une pièce rénovée ou peinte.
Ne fumez jamais à l’intérieur, même fenêtre ouverte.
Aérez bien après avoir allumé une bougie, cuisiné ou utilisé un produit ménager.

Photo : Chat GPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Choisissez des produits ménagers plus sains

Photo : ChatGPT
Afficher la légende Fermer la légende

Infographie - Choisissez des produits ménagers plus sains
Privilégiez les produits porteurs d’un écolabel (type Écolabel européen, NF Environnement).
Évitez les désodorisants, bougies parfumées, encens, sprays et diffuseurs chimiques.
Utilisez des recettes simples et naturelles (vinaigre blanc, savon noir, bicarbonate).
Évitez de mélanger les produits, cela peut créer des réactions toxiques.

Photo : ChatGPT

Texte

Une aération de 10 minutes matin et soir suffit à diviser par deux la concentration de certains polluants dans votre logement.

Arabelle Patron-Anquez - Responsable du Services Etudes d'Atmo Hauts-de-France

Sources de pollution de l'air intérieur, pièce par pièce

Quelle que soit la pièce, à la maison comme au bureau, les sources de pollution de l'air sont multiples et méritent une attention particulière, pour préserver la santé de chacun.

Infographie sources de pollution de l'air intérieur - Atmo HDF

Sources de pollution de l'air intérieur pièce par pièce

Image : Atmo Hauts-de-France

Quels effets la mauvaise qualité de l’air intérieur peut-elle avoir sur la santé ?

Un air intérieur pollué peut provoquer toute une série de symptômes, parfois discrets au début. Les plus fréquents sont : irritations des yeux, du nez et de la gorge, maux de tête, fatigue, toux..
Sur le long terme, une exposition répétée peut aggraver l’asthme, les allergies, favoriser des bronchites ou des infections respiratoires, et augmenter la sensibilité aux polluants chimiques (COV, produits ménagers, moisissures…).
Les personnes les plus touchées sont souvent les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant de troubles respiratoires.

Quelles sont les sources principales de pollution de l’air intérieur ?

La pollution intérieure provient de plusieurs sources :

Les activités du quotidien : cuisine, ménage, bricolage, utilisation de produits parfumés.
Les produits ménagers et les matériaux : aérosols, solvants, peintures, colles, meubles neufs qui libèrent des Composés Organiques Volatiles.
Le chauffage et la ventilation : poêles, chaudières mal entretenues, VMC (ventilation mécanique contrôlée) encrassée.
L’humidité : elle favorise les moisissures, très irritantes pour les voies respiratoires.
Les comportements : tabac dans le logement, bougies, encens, parfums d’ambiance.

Même un logement « propre » peut donc être pollué si l’air n’est pas régulièrement renouvelé.

Comment peut-on améliorer simplement la qualité de l’air intérieur ?

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut améliorer la qualité de l’air chez soi avec quelques gestes simples. Le plus important est d’aérer tous les jours, au moins 10 minutes matin et soir, et après la cuisine, la douche ou le ménage.
Ensuite, il est essentiel de laisser la VMC fonctionner en continu et de garder les bouches d’aération propres et dégagées.

On peut aussi :
• choisir des produits ménagers plus simples (savon noir, vinaigre adapté, microfibres),
• éviter les sprays parfumés, les bougies et l’encens,
• entretenir régulièrement chauffage, hotte, poêle et chaudière,
• limiter l’humidité en aérant et en chauffant correctement,
• éviter de fumer en intérieur, même la fenêtre entrebailllée.

Ces gestes combinés améliorent nettement l’air que l’on respire au quotidien, et donc le confort et la santé de tous les occupants.

Pourquoi faut-il aérer même en hiver ?

Aérer en ouvrant largement est bien plus efficace que de laisser une fenêtre simplement entrebâillée. L’air extérieur est plus froid, mais aussi beaucoup plus sec : une fois à l’intérieur, il se réchauffe très rapidement.

En ouvrant grand pendant 10 minutes, vous renouvelez vraiment l’air et votre logement retrouve sa température en peu de temps. Au contraire, une fenêtre entrebâillée pendant longtemps refroidit les murs, les meubles et les surfaces, ce qui oblige le chauffage à travailler davantage et consomme plus d’énergie.

Les plantes dépolluantes ont-elles un effet réel sur la qualité de l’air ?

Leur impact est très faible en conditions réelles.

Les effets dépolluants observés dans certaines études proviennent de tests effectués en environnement contrôlé, sans circulation d’air et à des concentrations très spécifiques.

Dans un logement, leur influence sur la qualité de l’air est négligeable. L’aération régulière et l’entretien du logement demeurent les moyens les plus efficaces pour améliorer l’air intérieur.

Peut-on mesurer ou surveiller la qualité de l’air intérieur soi-même ?

Oui, et c’est de plus en plus simple. Il existe aujourd’hui des capteurs de qualité de l’air capables de mesurer l’humidité, le CO₂, certains COV ou les particules fines. Ils ne remplacent pas un diagnostic complet, mais ils donnent de bons indicateurs sur la nécessité d’aérer ou d’ajuster la ventilation.

On peut aussi surveiller quelques signes simples : condensation sur les vitres, odeur de renfermé, présence de taches noires, sensation d’air lourd. Quoi qu’il arrive, aérer quotidiennement reste le geste le plus efficace, même avec un capteur.