Le nez, un organe sensoriel d'une grande finesse, permet à l'homme de discerner environ 10 000 odeurs distinctes, même à des concentrations minimes. Le système olfactif est donc remarquablement sensible et peut identifier une variété d'odeurs agréables ou désagréables, influençant souvent nos souvenirs et émotions. Cependant une des difficultés majeures est d’arriver à identifier la source d’odeurs.
La plupart des polluants présents dans l'air n'ont pas de caractéristique odorante distincte ; ainsi, une odeur désagréable ne signifie pas nécessairement qu'il y a pollution. Par conséquent, lier systématiquement une odeur à un risque pour la santé est généralement infondé dans la plupart des situations. Toutefois les troubles olfactifs peuvent entraîner un impact psychologique néfaste lorsqu'ils sont perçus comme excessifs.
On peut classer 4 grandes catégories d’activités pouvant générer des odeurs :
Industrielles : Émissions provenant d’activités chimiques, de raffineries, de stations d'épuration des eaux usées, de centres de traitement des déchets, d’industries agroalimentaires (préparation d'aliments : sucres, levures alimentaires…) etc.
Agricoles : Odeurs associées à l'élevage intensif d'animaux, à l'épandage de lisier ou de produits chimiques, aux cultures spécifiques comme le fumier ou les engrais.
Domestiques : Domestiques : Odeurs provenant des déchets alimentaires, des produits de nettoyage, des animaux domestiques, des fumées de cuisson, etc.
Urbaines : Émanations provenant de la circulation routière, des décharges publiques, des usines de traitement des eaux usées, des systèmes de ventilation des bâtiments, etc.
Les nuisances provoquées par des odeurs peuvent être considérées comme un trouble anormal du voisinage et à ce titre, être sanctionnées.
