Publié le 15 janvier 2024
Voici le bilan des épisodes de pollution de l'année 2023 en Hauts-de-France en infographie. Retrouvez le nombre d'épisodes de pollution de l'année passée, une comparaison avec l'année 2022, les départements et polluants concernés, et les mois de l'année ayant été les plus touchés par les épisodes de pollution.
En 2023, la région Hauts-de-France a été concernée par 9 jours d'épisodes de pollution, répartis sur 6 épisodes (un épisode peut comporter plusieurs jours de pic de pollution).
Le Nord, le Pas-de-Calais et l'Oise ont été les départements les plus touchés, avec respectivement 8, 4 et 4 jours d'épisodes de pollution. Viennent ensuite l'Aisne avec 3 jours, puis la Somme avec une seule journée sur toute l'année.
Hormis l'Aisne qui compte 3 jours de plus de pollution par rapport à 2022, tous les départements enregistrent moins de jours de dépassement :
Comme en 2022, seuls l'ozone et les particules PM10 ont entrainé le déclenchement de procédures préfectorales. Malgré le temps ensoleillé et les chaleurs de l'été et de l'automne, l'ozone n'a dépassé les seuils que sur une seule journée, et les particules PM10 ont été responsables de 8 dépassements.
Aucun double épisode de pollution (ozone + particules PM10, par exemple) n'a été constaté.
Le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre, les autres polluants inclus dans la procédure, sont restés en-dessous des seuils de déclenchement de procédure.
Pour rappel, les particules PM2.5, prises en compte dans le calcul de l'indice de l'air, ne sont pas incluses dans les procédures préfectorales de déclenchement d'épisode de pollution.
Les particules PM10 ont de multiples origines (trafic, chauffage, industrie, agriculture, sources naturelles...), et les épisodes de pollution liés aux particules peuvent être dus au chauffage (notamment au bois), notamment lors des mois où les températures sont les plus fraiches. Les 6 jours d'épisodes de pollution aux particules des mois de janvier et février viennent confirmer l'impact du chauffage et des températures basses sur les concentrations.
L'ozone est, quant à lui, davantage présent lorsque l'ensoleillement et les températures sont plus élevés, puisqu'il est produit par la réaction des rayons ultra-violets du soleil avec les autres polluants de l'air (le dioxyde d'azote, notamment). Comme indiqué plus haut, un seul dépassement des seuils a été constaté au mois de juin.
3 niveaux de procédures préfectorales peuvent être déclenchés par Atmo Hauts-de-France, en fonction des niveaux atteints par chacun des polluants concernés :
Chaque niveau de déclenchement entraine des mesures et recommandations spécifiques.
En 2023, le niveau d'information et recommandation a été activé 5 fois, suivi du niveau d'alerte sur persistance (4 fois). Le seuil d'alerte n'a pas été atteint en 2023.
Publication
Bilans de la qualité de l'air en Hauts-de-France - 2021
Bilan des épisodes de pollution de l'année 2022 en Hauts-de…
