Publié le 27 janvier 2023
Voici le bilan des épisodes de pollution de l'année 2022 en Hauts-de-France en infographie. Retrouvez le nombre de pics de pollution de l'année passée, une comparaison avec l'année 2021, les départements et polluants concernés, et les mois de l'année ayant été le plus touchés par les pics de pollution.
En 2022, la région Hauts-de-France a été concernée par 23 jours de pic de pollution, répartis sur 9 épisodes.
Le Nord et le Pas-de-Calais ont été les départements les plus touchés, avec respectivement 19 et 17 jours de pollution. Le département de la Somme complète ce "podium", avec 7 jours de pic de pollution, suivi par l'Oise avec 5 jours. Contrairement à 2021, l'Aisne n'a été concernée par aucun déclenchement de dispositif préfectoral d'épisode de pollution.
Après des statistiques assez basses en 2021 avec 12 pics de pollution sur l'ensemble des Hauts-de-France, l'année 2022 a été marquée par près du double de déclenchements (23).
Là encore, le Nord et le Pas-de-Calais enregistrent une augmentation notable, avec respectivement 11 et 12 jours d'épisodes de plus qu'en 2021.
Côté polluants, seuls l'ozone et les particules PM10 ont entrainé des déclenchement d'épisode de pollution dans la région. Malgré l'ensoleillement de l'été 2022, l'ozone n'a dépassé les seuils que 4 jours sur l'année ; tandis que les particules PM10 ont été impliquées dans 19 fois dans les déclenchements. A noter qu'aucun double épisode de pollution (ozone + particules PM10, par exemple) n'a été constaté.
Le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre, les autres polluants inclus dans la procédure, sont restés en-dessous des seuils de déclenchement de procédure.
Pour rappel, les particules PM2.5, prises en compte dans le calcul de l'indice de l'air, ne sont pas incluses dans les procédures préfectorales de déclenchement d'épisode de pollution.
Les particules PM10 ont de multiples origines (trafic, chauffage, industrie, agriculture, sources naturelles...), et les épisodes de pollution liés aux particules peuvent être dus au chauffage (notamment au bois), notamment lors des mois où les températures sont les plus fraiches. Les 18 jours d'épisodes de pollution aux particules des mois de janvier, mars et décembre viennent confirmer l'impact du chauffage et des températures basses sur les concentrations.
L'ozone est, quant à lui, davantage présent lorsque l'ensoleillement et les températures sont plus élevés, puisqu'il est produit par la réaction des rayons ultra-violets du soleil avec les autres polluants de l'air (le dioxyde d'azote, notamment). Tendance vérifiée en 2022, avec 4 jours de pics de pollution à l'ozone en juin, juillet et août.
3 niveaux de procédures préfectorales peuvent être déclenchées par Atmo Hauts-de-France, en fonction des niveaux atteints par chacun des polluants concernés :
Chaque niveau de déclenchement entraine des mesures et recommandations spécifiques.
En 2022, le niveau d'alerte sur persistance a été atteint 15 fois, suivi du niveau d'information et recommandation (7 fois). Le niveau d'alerte a été déclenché une seule fois sur le département du Nord le 15 décembre (particules PM10).
La carte ci-dessus représente les épisodes de pollution ayant eu lieu en Hauts-de-France en 2022, avec les départements, niveaux de déclenchements et polluants concernés.
9 épisodes de pollution étalés sur 23 jours ont eu lieu en 2022 en Hauts-de-France.
Publication
Bilans de la qualité de l'air en Hauts-de-France - 2021
