Particules PM2.5
Courant février, les concentrations de particules PM2.5 ont été mesurées entre 11 et 30 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. La hausse des niveaux en milieu de mois est en lien avec la hausse des concentrations de PM10 (voir sous-section « Particules PM10 »). Cette hausse peut être expliquée des conditions anticycloniques bien installées sur l’ensemble de la région, avec un temps froid (épisode de neige faible) et sec (cumuls de précipitations largement déficitaires à l'échelle de la région (-39 %)), se traduisant par un recours accru au chauffage (secteur résidentiel : 1er contributeur des émissions de particules PM2.5). Une baisse progressive a été ensuite constatée pour les dernières semaines.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant février, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 15 et 33 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. A l’image des concentrations des particules PM2.5, les concentrations de particules PM10 ont suivi la même évolution et la hausse des concentrations s’explique par la hausse des particules fines PM2.5 (en lien avec l’usage du chauffage) en combinaison avec des conditions météorologiques peu favorables à la dispersion des polluants. Pour rappel, les particules PM2.5 sont incluses dans la fraction des particules PM10.
Pendant cette période, trois épisodes de pollution aux particules PM10 ont été déclenchés sur plusieurs jours : le 02 et 03 février (épisode des 2 jours), le 10 février et le 14 février 2025 (épisodes de 1 jour chacun). Pendant ces épisodes, outre les émissions de particules habituelles, les concentrations en particules PM10 ont augmenté principalement en lien avec la combustion de la biomasse (chauffage au bois principalement), une contribution partielle du trafic routier, ainsi que par l’import des masses chargées en particules venant de l’est.
Trois épisodes de pollution de l’air ont été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
En février, les concentrations en ozone ont été mesurées entre 30 et 56 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. En période hivernale, il est courant d’observer des niveaux élevés d’ozone en raison des perturbations météorologiques, notamment du brassage vertical des vents forts, qui transportent de l’ozone depuis les couches supérieures de l’atmosphère. Cependant, les conditions anticycloniques marquées en février n’ont pas entraîné de fortes hausses. Les concentrations hebdomadaires sont restées relativement basses, voire très inférieures à la moyenne historique au milieu du mois, égalant la moyenne historique en début et en fin de mois.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant février, les concentrations de dioxyde d’azote ont été mesurées entre 13 et 19 µg/m3 en moyenne hebdomadaire, restant supérieures à la moyenne historique au début du mois. La hausse de ce polluant est également en lien avec des conditions anticycloniques peu dispersives (vents calmes, aucune précipitation) bien installées sur la région. Les concentrations sont restées très proches de la moyenne historique à la même période de l’année.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Trois épisodes de pollution aux particules PM10 d’une durée totale de 4 jours ont été déclenchés pendant le mois de février : le 02 et 03 février (épisode des 2 jours), le 10 février et le 14 février 2025 (épisodes de 1 jour chacun).
Ces épisodes ont touché le Nord, le Pas-de-Calais et l’Oise.
Durant l’épisode du 02 et 03 février, le temps froid et sec s’est traduit par une hausse des émissions de particules avec le recours accru au chauffage, notamment au bois. Ces surémissions n’ont pas été dispersées, faute de vent, et se sont traduites par une élévation des concentrations, entrainant le dépassement du seuil d’information et de recommandation des particules PM10.
En revanche, pendant les épisodes du 10/02 et celui du 14/02, outre les émissions de particules habituelles (chauffage au bois et trafic routier), les concentrations en particules PM10 ont augmenté en lien avec l’import des masses chargées en particules venant de l’est.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
La saison pollinique a repris fin janvier.
En février, le risque d'allergie a été globalement moyen sur les Hauts-de-France, et même élevé sur la dernière semaine du mois, en raison de la présence en fortes quantités de pollens de noisetiers et d'aulne.
- Suivez les différentes étapes de pollinisation près de chez vous grâce aux observations de nos Sentinelles Pollinair !
Découvrir la carte interactive Pollinair
Echelle du risque d'allergie aux pollens