Particules PM2.5
Au mois de juin, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 4 et 10 µg/m3. La valeur moyenne est légèrement inférieure à la moyenne historique au début du mois et s'en rapproche à la fin du mois. Le début de l’été a été plutôt frais et pluvieux, ce qui conduit à un lessivage des particules. En revanche, les concentrations plus élevées à la fin du mois, proches de la moyenne historique de 10 µg/m³, peuvent s'expliquer par des conditions météorologiques estivales favorables à la formation de particules secondaires (journées ensoleillées, températures maximales autour de 25°C).
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant juin, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 9 et 18 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. Comme pour les particules PM2.5, la baisse des concentrations pendant les premières semaines est liée aux conditions atmosphériques mitigées, avec un minima pendant la semaine du 10 au 16 juin où les pluies prennent de plus un caractère orageux. Vers la fin du mois, les conditions météorologiques estivales favorables à la formation de particules secondaires (journées ensoleillées, températures maximales autour de 25°C) ont contribué à l'augmentation des concentrations qui retrouvent la moyenne historique autour de 18 µg/m3.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
Courant juin, les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 56 et 72 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. Les conditions pluvieuses et la couverture nuageuse ont pu perturber la formation d’ozone, maintenant ainsi les concentrations d’ozone proches de la moyenne historique observée sur la même période. En revanche, vers la fin du mois les journées ensoleillées avec des températures plus chaudes ont favorisé la formation d’ozone, qui dépasse la valeur moyenne historique.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Au mois de juin, les concentrations hebdomadaires de dioxyde d’azote ont été mesurées entre 6 et 11 µg/m³, comme pour le mois précédent. Elles restent inférieures à la moyenne historique, à l’exception de la dernière semaine où elles la dépassent très légèrement. Le reste du mois, le maintien de ce polluant à de faibles concentrations est lié, comme pour le mois de mai, à des perturbations météorologiques sur la région (passage de cellules orageuses et fortes précipitations) ainsi qu’à l’installation d’un temps chaud et humide qui atténue l'intensité des émissions de la combustion (liée au trafic et chauffage résidentiel).
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été déclenché en Hauts-de-France au cours du mois de juin 2024.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Les pollens de graminées sont restés bien présents dans l'air des Hauts-de-France en juin, entrainant un risque d'allergie élevé sur la totalité du mois. Le pic pollinique devrait être atteint dans les prochaines semaines, et le risque d'allergie devrait donc progressivement diminuer.
Les personnes allergiques devront prendre leurs précautions lors de leurs sorties, notamment lors de chaudes journées ensoleillées, moments où les concentrations de pollens sont les plus élevées.
Si vous ressentez une gêne respiratoire ou oculaire, rapprochez-vous d'un professionnel de santé.
Echelle du risque d'allergie aux pollens