Particules PM2.5
Courant mars, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 5 et 12 µg/m3. Les concentrations sont restées relativement faibles, inférieures ou proches de la moyenne historique. Elles ont augmenté pendant la première semaine, durant laquelle les conditions ont été peu dispersives (temps dégagé, températures douces, vents faibles à modérés). Ensuite, le retour des précipitations a conduit à une légère baisse des concentrations. En général, les fluctuations des PM2.5 sont en lien avec le passage de cellules orageuses permettant l’apport de précipitations très hétérogènes en région, ainsi qu’avec l’installation d’un temps doux et humide qui atténue l'intensité des émissions liées au chauffage résidentiel. Vers la fin du mois, les conditions sont plus dispersives avec des vents forts et des pluies conséquentes, ainsi les concentrations ont atteint le minimum historique.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant mars, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 9 et 16 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Comme pour les particules PM2.5, les fluctuations sont également en lien avec le passage de cellules orageuses et des fluctuations du temps entre systèmes perturbés et temps sec. Les concentrations atteignent des niveaux relativement faibles, proches de la valeur minimale historique. Pour rappel, les particules PM2.5 sont incluses dans la fraction des particules PM10.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
Courant mars, les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 48 et 66 µg/m3 en moyenne hebdomadaire.
Durant la première semaine, les concentrations d’ozone ont baissé en lien avec le temps pluvieux. Ensuite, la hausse des températures et le temps ensoleillé se sont traduits par une légère hause des concentrations d’ozone. La fin du mois est caractérisée par le passage d’un anticyclone mais aussi par des rafales, ce qui a pu favoriser d’une part la formation d’ozone troposphérique et d’autre part l’apport d’ozone de couches supérieures de l’atmosphère provoquant la hausse des concentrations.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant mars, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 8 et 14 µg/m3, restant entre les concentrations minimales et moyennes historiques. Le maintien de ce polluant à de faibles concentrations est lié à des perturbations météorologiques sur la région (passage de cellules orageuses, vents modérés à forts, fortes précipitations) ainsi qu’à l’installation d’un temps doux et humide qui atténue l'intensité des émissions de la combustion (liée au trafic et chauffage résidentiel).
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été déclenché en Hauts-de-France au cours du mois de janvier 2024.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Les quantités de pollens dans l'air sont restés stables en mars, notamment pour les aulnes, avec un risque allergique de 2 sur 3 sur la majeure partie du mois. Les concentrations de pollens de bouleaux, très allergisants, ont augmenté à partir de la fin du mois.
Echelle du risque d'allergie aux pollens