Si vous êtes plus fourgon aménagé entre copains que rando en solo, pensez covoiturage. Sur les trajets très prisés (comme Lille ↔ Baie de Somme ou Amiens ↔ Côte d’Opale), partager son véhicule, c’est réduire les émissions par passager, désengorger les routes… et souvent, faire de belles rencontres.
Alors oui le covoiturage, c’est un peu comme un blind date… mais version autoroute. Et c’est justement ça qui peut en freiner plus d’un·e : "Et si la personne est trop bavarde ? Ou pas assez ? Et si je me fais poser un lapin à 7h du matin ?!"
Ces petites appréhensions sont normales. La bonne nouvelle ? Elles se dépassent. La plupart des applis (comme Pass Pass Covoiturage ou Blablacar) permettent aujourd’hui de lire les avis, de choisir des profils qui vous correspondent (bavard ou silencieux, musique ou pas, etc.) et de valider chaque trajet avec souplesse.
Et puis, il faut le redire : le covoit’, ce n’est pas qu’un truc d’étudiants fauchés ! On croise de tout : des collègues de fortune, des retraités qui partent marcher, des parents solos, des fans de botanique ou de musique… C’est une micro-aventure sociale à part entière.
Et parfois, entre deux aires d’autoroute, on refait un peu le monde. Ou juste la playlist du week-end. Et ça, ça ne pollue pas l’air, mais ça enrichit l’horizon.