Avis aux bradeux !

L’ameublement est une source importante de pollution intérieure, les matériaux de construction et les produits de décoration sont à considérer comme des sources non négligeables d’émission de composés organiques volatils (COV).

Certains meubles fabriqués notamment à base de panneaux de bois reconstitués (bois aggloméré, contreplaqué…), présentent souvent des mélanges de colle, de laque et de solvants responsables de l’émanation de ces COV qui dégradent la qualité de l’air.

Acheter un meuble datant de plusieurs années, laisse donc supposer qu’il aura déjà rejeté une grande partie de ses substances polluantes (comme les COV, le formaldéhyde…). Ainsi la qualité de l’air intérieur de votre maison sera moins impactée.
 
Et si vous souhaitez redonner un coup de neuf à la table basse pour laquelle vous avez eu un coup de cœur, en la repeignant ou en la lasurant, utilisez des peintures qui produisent le moins de formaldéhyde. Optez pour des labels d’environnementaux européens et aérez régulièrement. De même, soyez vigilant vis-à-vis de l’usure d’un revêtement, il pourrait également causer l’émission de polluants jusqu’alors contenus.

Enfin, la production de nouvelles matières a quoiqu’il en soit un fort impact sur le bilan écologique des meubles, qu’ils soient en bois, en métal ou en plastique. La seconde main est donc si possible toujours à privilégier.

En savoir plus sur l’air intérieur

La mode du vintage est toujours d’actualité et fait le bonheur de beaucoup de visiteurs. Pour autant, l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde. En France, 62 % des vêtements sont encore mis à la décharge ou incinérés. En cause ? La fast fashion dont les collections changent plusieurs fois par an, allant jusqu’à proposer 100 milliards de vêtements chaque année. Cela représente 4 milliards de tonnes de CO2 émises annuellement par l'industrie textile dans le monde.
Selon l’Ademe, par exemple pour réaliser un jean, on utilise du coton cultivé en Asie ou en Afrique générant de nombreux dégâts environnementaux. Puis, il est teint dans un autre pays, renvoyé en Orient pour la confection afin d’être finalement vendu en France. Ainsi, votre pantalon aura fait le tour de la planète avant même que vous le portiez et ces allers-retours auront bien sûr de lourdes conséquences sociales, environnementales et un impact non négligeable sur la qualité de l’air. 
 

Pour une consommation plus raisonnée, respectueuse du climat, de l'environnement et de la qualité de l'air, pensez à la méthode BISOU !

Parce que la rentrée, c’est aussi la période des bonnes résolutions sportives, et si vous tentiez d’aller une à deux fois par semaine en vélo ou trottinette au travail ? Voici les 4 raisons pour chercher à dénicher sur la braderie un vélo d’occasion. 

Se remettre au sport et rester en bonne santé
Si vous prenez votre vélo une à deux fois par semaine par exemple pour emmener vos enfants à l’école, vous éliminerez 160 calories à chaque trajet (sur un trajet moyen de 25 à 30 minutes). Il permet aussi de lutter notamment contre l’apparition de maladies cardiovasculaires et du diabète. C’est aussi un excellent moyen pour se libérer de la tension accumulée tout au long de la journée de travail.

Faire des économies 
Un trajet domicile-travail quotidien de 10 km en vélo revient à 100 €/an alors qu'en voiture, il peut facilement atteindre les 1 000 euros. (Source ADEME). De plus, vous allez économiser également sur les frais de parking si vous vous déplacez en voiture habituellement.

Respecter la qualité de l’air 
Vous contribuez à la réduction de l’émission de gaz carbonique. Par exemple quand une voiture émet l’équivalent de 189 grammes de CO2, un vélo électrique en émet 15 fois moins, soit l’équivalent de 13 à 17 grammes de CO2 (1 kWh pour 100 km). Enfin, contrairement aux idées reçues, un cycliste est moins exposé à la pollution de l’air qu’un automobiliste. En effet, l’habitacle de la voiture peut être 2 fois plus pollué que l’air ambiant à cause des particules qui entrent par les fenêtres ou les systèmes de ventilation.

Gagner du temps 
40% des trajets quotidiens effectués en voiture font moins de 3 kilomètres. Pourtant, sur un trajet de 3 kilomètres, on met moins de temps à vélo qu’en voiture, stationnement compris. Vous pouvez aussi dire adieu aux embouteillages.
 

Dans les années 90, Reiner Pilz, architecte d’intérieur allemand serait le premier à avoir utiliser le terme « Upcycling » qu’il opposait au recyclage traditionnel qu’il appelle "downcycling" (qui détruit tout), pour que les produits inutilisés gagnent de la valeur au lieu d’en perdre.

Vous l’aurez compris, « upcycler » permet d’économiser de la matière, de l’énergie, et contribue donc à la réduction des émissions en tout genre.
Lancez-vous dans la réalisation de projets « Do It Yourself, », terme qui désigne les activités dont le but est de créer, réparer ou confectionner soi-même des objets pouvant être décoratifs ou non. Une pile de livre ancien se transforme en nouvelle lampe, un vinyle devient un support pour créer un tableau, deux ceintures et une planche et vous créez une jolie étagère murale… Laissez libre cours à votre imagination !

Toutefois, si vous êtes vendeurs et que certaines de vos affaires n’ont pas trouvé preneur, n’oubliez pas que vous pouvez vous rendre dans les différentes déchèteries de la Métropole Européenne de Lille ou retenter votre chance à une prochaine brocante, ou sur un site spécialement dédié à l’échange entre particuliers avec ou sans contribution financière, ou encore dans les recycleries qui se développent de plus en plus.  

Malgré le tri et le recyclage effectués par les services d’entretien de la métropole, ce genre d’évènement engendre aussi malheureusement de nombreux déchets. C’est pourquoi la Ville de Lille a interdit la vente ou la mise à disposition des produits à usage unique en plastique (ex : sacs, gobelets, assiettes, couverts, pailles, boîte en polystyrène).