Voici le bilan de la qualité de l'air de février 2022, avec les concentrations de polluants (particules PM2.5, particules PM10, ozone et dioxyde d’azote) au fil des jours, et leur comparaison avec les années précédentes.
Aucun épisode de pollution n'a été constaté en février sur la région.
Concentrations maximales de polluants dans l’air
Maximum (µg/m3) |
Station / influence |
Date - heure |
Valeur réglementaire |
|
Particules PM2.5 |
37.2 |
Arrest |
22 février |
Recommandation de l'OMS : 15 µg/m3 en moyenne journalière |
Particules PM10 |
47.5 |
Saint-Pol-sur-Mer |
11 février |
Valeur limite : 50 µg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an |
Ozone |
92.1 |
Harnes Serres |
23 février |
Objectif à long terme : 120 µg/m3 en moyenne glissante sur 8 heures |
Dioxyde d'azote |
132.5 |
Roubaix Serres |
11 février |
Valeur limite : 200 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 18 heures par an |
Dioxyde de soufre |
42.5 |
Saint-Pol-sur-Mer |
7 février |
Valeur limite : 350 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 24 heures par an |
*µg/m3 : microgramme (1.10-6 g) par mètre cube
**fond : pollution ambiante, qui n’est pas sous l’influence d’une source d’émission particulière
Concentrations moyennes par polluant
Légende des graphiques ci-dessous :
- Max [2016-2021] (Tirets bleu foncé) : Concentrations maximales observées semaine par semaine sur les 6 dernières années
- Min [2016-2021] (Tirets bleu clair) : Concentrations minimales observées semaine par semaine sur les 6 dernières années
- Moyenne 2022 (Trait orange) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur l’année 2021
- Moyenne [2016-2021] (Trait bleu) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur les 6 dernières années
Parmi l’ensemble des stations du réseau Atmo Hauts-de-France, toutes les typologies de stations (en lien avec la densité de population) ont été sélectionnées :
- Urbaine
- Périurbaine
- Rurale
- Concernant l’influence, seules les « mesures de fond » représentant l’exposition moyenne de la population ont été sélectionnées dans les graphiques ci-dessous. En effet, les autres stations n’ont pas été prise en compte dans le calcul des moyennes glissantes hebdomadaires à savoir :
- Sous influence industrielle
- Sous influence proximité trafic
- Observation spécifique
Ces dernières reflètent l’exposition maximale de la population d’une source identifiée ou des études spécifiques, et non le niveau moyen de la qualité de l’air.
Particules PM2.5
comparativement aux 6 dernières années
sites de fond (urbains, périrubains, ruraux)
Les concentrations en particules PM2.5 ont été proches des minimales mensuelles précédemment observées de 2016 à 2021 sans pour autant battre de nouveaux records. Les moyennes hebdomadaires ont oscillé de 5.7 à 9.5 µg/m3. Les températures relativement douces et les successions de tempêtes ont suscité de fortes baisses des concentrations en particules fines.
Particules PM10
comparativement aux 6 dernières années
sites de fond (urbains, périrubains, ruraux)
Les concentrations en particules PM10 en moyenne hebdomadaire ont été relativement stables entre 13 µg/m3 en début de mois à 15.1 µg/m3. A noter que, tout comme les particules PM2.5, les niveaux de particules PM10 se trouvent proches des minimales sans toutefois les dépasser.
Aucun épisode de pollution n’a été constaté au cours du mois. On observe un léger regain des concentrations en particules PM10 en fin de mois avec 18.8 µg/m3 en moyenne hebdomadaire, ceci peut s’expliquer par le recours au chauffage des foyers (températures froides, gelées observées).
Ozone
comparativement aux 6 dernières années
sites de fond (urbains, périrubains, ruraux)
Les concentrations en ozone ont fortement augmenté par rapport au mois précédent, les niveaux ont varié entre 51.6 et 66.5 µg/m3 (battant au passage un record des concentrations maximales pour cette période de l’année). Ces entrées d’ozone des couches troposphériques supérieures sont provoquées par les forts coups de vents (et notamment l’enchaînement des tempêtes Dudley le 6, Eunice le 18 et Franklin du 20 au 21). Ce phénomène peut être constaté jusqu’au début du printemps. L’été, c’est ensuite la hausse des températures et l’ensoleillement qui sont responsables de la formation de l’ozone.
Dioxyde d'azote
comparativement aux 6 dernières années
sites de fond (urbains, périrubains, ruraux)
Les moyennes hebdomadaires en dioxyde d’azote ont fortement varié avec dans l’ordre, 9.9, 15.2, 6.1 et enfin 12.7 µg/m3. Les deux concentrations hebdomadaires les plus faibles ont d’ailleurs été en dessous des minimales des 6 dernières années. Comme les autres polluants, les concentrations du dioxyde d’azote ont chuté à cause des tempêtes du mois de février.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été constaté au cours du mois de février en Hauts-de-France.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Les comptages polliniques ont repris depuis début février, avec également les premiers signalements de pollinisation des noisetiers sur la plateforme Pollinair. Voici les indices pollens des 4 premières semaines de février.
Le tableau ci-dessous reprend les indices polliniques pour les capteurs d'Amiens (80, capteur géré par Atmo) et Lille (59, capteur géré par l'APPA).
Date |
Indice Lille |
Indice Amiens |
Taxon dominant |
Semaine du 4 février | 1 | 2 | Noisetier |
Semaine du 11 février | 2 | 2 | Noisetier |
Semaine du 18 février | 2 | 2 | Noisetier |
Semaine du 25 février | 2 | 2 | Noisetier |
A noter que l’échelle de risque d’allergie aux pollens a été simplifiée, en cette nouvelle saison. Elle comporte désormais 4 niveaux, de 0 (nul) à 3 (élevé), au lieu de 6 auparavant.
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