Voici le bilan de la qualité de l'air des mois de juillet et août 2021, avec les concentrations de polluants (particules PM2.5, particules PM10, ozone et dioxyde d’azote) au fil des jours, et leur comparaison avec les années précédentes.
Aucun épisode de pollution n'a été constaté au cours de ces deux mois.
Concentrations maximales de polluants dans l’air
Juillet 2021
Maximum (µg/m3) |
Station / influence |
Date - heure |
Valeur réglementaire |
|
Dioxyde de soufre |
77 |
Saint-Pol-sur-Mer Cheminots, station urbaine |
18 juillet à 15h |
Valeur limite : 350 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 24 heures par an |
Dioxyde d’azote |
92.2 |
Mardyck, station proximité industrielle |
21 juillet à 20h |
Valeur limite : 200 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 18 heures par an |
Ozone |
176.9 |
Saint-Pol-sur-Mer Cheminots, station urbaine |
2 juillet à 20h |
Objectif à long terme : 120 µg/m3 en moyenne sur 8 heures glissantes |
Particules PM10 |
62.9 |
Saint-Pol-sur-Mer Cheminots, station urbaine |
15 juillet |
Valeur limite : 50 µg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an |
Particules PM2.5 |
25.6 |
Roubaix Serres, station proximité automobile |
22 juillet |
Recommandation de l'OMS : 25 µg/m3 en moyenne journalière |
*µg/m3 : microgramme (1.10-6 g) par mètre cube
**fond : pollution ambiante, qui n’est pas sous l’influence d’une source d’émission particulière
Août 2021
Maximum (µg/m3) |
Station / influence |
Date - heure |
Valeur réglementaire |
|
Dioxyde de soufre |
38.3 |
Grande-Synthe, station proximité industrielle |
24 août à 19h |
Valeur limite : 350 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 24 heures par an |
Dioxyde d’azote |
79.2 |
Calais Berthelot, station urbaine |
4 août à 1h |
Valeur limite : 200 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 18 heures par an |
Ozone |
124.3 |
Valenciennes Acacias, station urbaine |
25 août à 19h |
Objectif à long terme : 120 µg/m3 en moyenne sur 8 heures glissantes |
Particules PM10 |
46.5 |
Saint-Pol-sur-Mer Cheminots, station urbaine |
16 août |
Valeur limite : 50 µg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an |
Particules PM2.5 |
15.3 |
- Roubaix Serres, station proximité automobile |
4 et 17 août |
Recommandation de l'OMS : 25 µg/m3 en moyenne journalière |
*µg/m3 : microgramme (1.10-6 g) par mètre cube
**fond : pollution ambiante, qui n’est pas sous l’influence d’une source d’émission particulière
Concentrations moyennes par polluant
Légende des graphiques ci-dessous :

- Max 5 ans(Tirets bleu foncé) : Concentrations maximales observées semaine par semaine sur les 5 dernières années
- Min 5 ans(Tirets bleu clair) : Concentrations minimales observées semaine par semaine sur les 5 dernières années
- Moyenne 2021 (Trait orange) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur l’année 2021
- Moyenne 5 ans (Trait bleu) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur les 5 dernières années
Particules PM2.5
D’une manière générale, les concentrations en particules PM2.5 restent, durant la période estivale, dans la moyenne basse des données des 5 dernières années. La météo perturbée durant la période a favorisé la dispersion des polluants. Une hausse franche est enregistrée durant la semaine du 19 au 25 juillet (semaine 29). Les conditions anticycloniques (vent faible, temps ensoleillé et températures élevées) ont favorisé la formation de particules secondaires, le maximum étant relevé sur le littoral dunkerquois. Depuis, les concentrations moyennes restent stables, autour des 5 µg/m3.

Evolution des concentrations en particules PM2.5 dans les Hauts-de-France en 2021,
comparativement aux 5 dernières années
sites de fond (urbains, périrubains, ruraux)
Particules PM10
On retrouve la même tendance pour les particules PM10 que pour les PM2.5. Les conditions anticycloniques de la semaine 29 (3ème semaine de juillet) ont favorisé la hausse des concentrations en particules PM10, sans toutefois dépasser le seuil d’information et de recommandation. Les concentrations ont ensuite diminué et se maintiennent depuis dans des valeurs basses, sous la moyenne des 5 dernières années.

Evolution des concentrations en particules PM10 dans les Hauts-de-France en 2021,
comparativement aux 5 dernières années
sites de fond (urbains, périrubains, ruraux)
Ozone
Les nombreux passages pluvieux et orageux du début de juillet se sont traduits par une baisse des concentrations en ozone, jusqu’à enregistrer une moyenne hebdomadaire sous la valeur minimale des 5 dernières années. L’ensoleillement et la hausse des températures fin juillet ont favorisé la formation de l’ozone. Si les concentrations augmentent, elles restent malgré tout proches de la moyenne des 5 dernières années.
Le temps perturbé d’août a entrainé des concentrations moyennes relativement basses et proches du minimum des 5 dernières années. Les conditions plus clémentes en fin de mois favorisent la hausse des concentrations, elles se maintiennent dans la moyenne. Fait notable : aucun épisode de pollution en ozone n’est déclenché pour les mois de juillet et août.

Evolution des concentrations en ozone dans les Hauts-de-France en 2021,
comparativement aux 5 dernières années
sites de fond (urbains, périrubains, ruraux)
Dioxyde d'azote
Le temps perturbé et l’absence de réactions photochimiques en lien avec la formation de l’ozone se traduisent par des concentrations moyennes en dioxyde d’azote faibles et proches des valeurs minimales des 5 dernières années.

Evolution des concentrations en dioxyde d’azote (NO2) dans les Hauts-de-France en 2021,
comparativement aux 5 dernières années
sites de fond (urbains, périrubains, ruraux)
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n’a été constaté dans les Hauts-de-France durant les mois de juillet et août.
Les conditions métérologiques ont été peu propices à la formation d’ozone ou de particules secondaires. C’est la première fois depuis 2017 qu’aucun épisode n’est constaté sur cette période.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Indices pollens

Sur le mois de juillet, la région a enregistré un risque d'allergies aux pollens moyen à élevé, avec notamment la présence en grandes quantités de pollens de graminées, très allergisants.
En août, le nombre de grains de pollens dans l’air baisse naturellement. Associés à un temps mitigé, ils ont permis de faire diminuer le risque d’allergies aux pollens de faible à moyen, avec une dominance des pollens d’orties.
Le tableau ci-dessous reprend les indices polliniques pour les capteurs d'Amiens (80, capteur géré par Atmo) et Lille (59, capteur géré par l'APPA).
Date |
Indice Lille |
Indice Amiens |
Taxon dominant |
Semaine du 2 juillet | 4 | 4 | Graminées |
Semaine du 9 juillet | 4 | 4 | Graminées |
Semaine du 16 juillet | 3 | 3 | Graminées |
Semaine du 23 juillet | 3 | 3 | Graminées |
Semaine du 30 juillet | 3 | 3 | Graminées |
Semaine du 4 août | 2 | 2 | Orties |
Semaine du 11 août | 3 | 2 | Orties |
Semaine du 18 août | 3 | 3 | Orties |
Semaine du 25 août | 2 | 2 | Orties |
Cette année, la saison pollinique se terminera le 14 septembre.

Le risque allergique au pollen correspond à l’exposition aux pollens. Il prend en compte :
- le nombre de grains de pollens dans l’air,
- le potentiel allergisant des plantes.
Le risque allergique est défini sur une échelle de 0 (nul) à 5 (très élevé).