Bilan qualité de l'air de décembre 2023 dans les Hauts-de-France

Voici le bilan de la qualité de l'air du mois de décembre 2023, avec les concentrations de polluants (particules PM2.5, particules PM10, ozone et dioxyde d’azote) au fil des jours, et leur comparaison avec les années précédentes.

Aucun épisode de pollution n'a touché les Hauts-de-France au cours de ce mois.

Concentrations maximales de polluants dans l’air au cours du mois de décembre

Concentrations maximales de polluants dans l'air au mois de décembre 2023

Titre

Concentrations moyennes par polluant

Légende des graphiques

Max [2017-2022] (Tirets bleu foncé) : Concentrations maximales observées semaine par semaine sur les 6 dernières années
Min [2017-2022] (Tirets bleu clair) : Concentrations minimales observées semaine par semaine sur les 6 dernières années
Moyenne 2023 (Trait orange) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur l’année 2022
Moyenne [2017-2022] (Trait bleu) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur les 6 dernières années

Parmi l’ensemble des stations du réseau Atmo Hauts-de-France, toutes les typologies de stations (en lien avec la densité de population) ont été sélectionnées :

Urbaine
Périurbaine
Rurale

Concernant l’influence, seules les « mesures de fond » représentant l’exposition moyenne de la population ont été sélectionnées dans les graphiques ci-dessous. En effet, les autres stations n’ont pas été prise en compte dans le calcul des moyennes glissantes hebdomadaires à savoir :

Sous influence industrielle
Sous influence trafic
Observation spécifique

Ces dernières reflètent l’exposition maximale de la population d’une source identifiée ou des études spécifiques, et non le niveau moyen de la qualité de l’air.

Particules PM2.5

Evolution des concentrations de particules PM2.5 dans les Hauts-de-France en 2023 comparativement aux 6 dernières années de mesures de fond

En décembre, les concentrations des particules PM2.5 ont été mesurées entre 6 et 17 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. La hausse des concentrations en début de mois s’explique par l’installation d’un temps froid et sec les journées du 01 au 07 décembre et du 16 au 19 décembre, le reste des jours étant relativement doux.

Le secteur résidentiel représente 43% des émissions de particules PM2.5 en région, le recours au chauffage des ménages peut également expliquer cette hausse car plus de 90% des émissions de PM2.5 du résidentiel sont émises par le chauffage (inventaire des émissions Atmo Hauts-de-France A2020_M2022_v2).

Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.

Particules PM10

Evolution des concentrations de particules PM10 dans les Hauts-de-France en 2023 comparativement aux 6 dernières années de mesures de fond

Courant décembre, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 10 et 19 µg/m3 en moyenne hebdomadaire.

Comme les particules PM2.5, les niveaux ont été globalement inférieurs à la moyenne historique tout au long du mois, cela s’explique par un temps relativement doux et pluvieux, maintenant les particules à des concentrations faibles.

Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.

Ozone

Evolution des concentrations en ozone dans les Hauts-de-France en 2023 comparativement aux 6 dernières années de mesures de fond

Au mois de décembre, les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 26 et 61 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. La chute des concentrations en début de mois s’explique par un temps calme, froid et sec, inhibant toute production ou transfert d’ozone dans l’atmosphère. Les concentrations s’élèvent doucement au cours du mois et croissent rapidement en fin de mois en lien avec un temps relativement perturbé.

Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.

Dioxyde d'azote

Evolution des concentrations en dioxyde d’azote dans les Hauts-de-France en 2023 comparativement aux 6 dernières années de mesures de fond

En décembre, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 6 et 20 µg/m3. En début de mois, les concentrations ont été proches de la moyenne historique, témoignant d’un temps froid et sec, les émissions du chauffage résidentiel lors de cette période peuvent expliquer cette nouvelle hausse. Néanmoins, pour le reste du mois, les concentrations sont restées relativement proches du minimum historique. La douceur des températures du mois observée en décembre tempère l’intensité du chauffage résidentiel et par conséquent des émissions de ce polluant.

Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.