Particules PM2.5
Courant janvier (semaine 1 à 5), les concentrations de particules PM2.5 ont été comprises entre 6 et 19 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. La hausse des niveaux en début de mois s’explique par le changement d’un temps doux et humide vers un temps froid et sec. Du 07 au 21 janvier, la hausse des concentrations de particules PM2.5 est à mettre en lien avec un usage du chauffage urbain plus important. Pour rappel le secteur résidentiel représente 43% des émissions de particules PM2.5 en région et plus de 90% des émissions de PM2.5 du résidentiel sont émises par le chauffage (inventaire des émissions Atmo Hauts-de-France A2020_M2022_v2).
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant janvier (semaine 1 à 5), les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 10 et 23 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Comme vu précédemment pour les particules PM2.5 ci-dessus, la hausse des concentrations de particules PM10 s’explique par la hausse des particules PM2.5 (en lien avec l’usage du chauffage). Le temps en début et fin de mois relativement doux, a permis le maintien des concentrations de particules à des niveaux relativement faibles.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
Courant janvier (semaine 1 à 5), les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 31 et 60 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Le temps perturbé (avec des vents plus soutenus) a pu favoriser l’apport d’ozone de couches atmosphériques supérieures provoquant la hausse des concentrations en début de mois. Pour le reste du mois, le niveau d’ozone est resté relativement proche de la moyenne historique observée sur la même période.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant janvier (semaine 1 à 5), les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 6 et 21 µg/m3, restant dans la même gamme de concentration que le mois précédent. La hausse des concentrations de ce polluant sur les 2 premières semaines de janvier peut s’expliquer par l’installation d’un temps froid et sec stimulant les émissions de la combustion (liées au trafic et chauffage résidentiel). Hormis cette période, les niveaux ont été proches du minimum historique.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été déclenché en Hauts-de-France au cours du mois de janvier 2024.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
La saison pollinique a repris à la mi-janvier, avec les premières observations de pollens de noisetiers, puis d'aulne. Le risque d'allergie est cependant resté faible grâce aux conditions atmosphériques propices à la dispersion des pollens.
Echelle du risque d'allergie aux pollens