Particules PM2.5
Courant janvier (semaine 1 à 4), les concentrations de particules PM2.5 ont été mesurées entre 11 et 27 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. La hausse des niveaux en milieu de mois s’explique par l’installation de conditions plus calmes et anticycloniques, avec un temps froid et sec. Ainsi les concentrations augmentent en lien avec un usage du chauffage urbain plus important. Pour rappel, pendant cette période, un épisode de pollution aux particules PM10 a été déclenché sur plusieurs jours entre le 11 et le 15 janvier.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant janvier (semaine 1 à 4), les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 15 et 28 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Comme pour les particules PM2.5, la hausse des concentrations de particules PM10 s’explique par la hausse des particules PM2.5 (en lien avec l’usage du chauffage). Pour rappel, les particules PM2.5 sont incluses dans la fraction des particules PM10.
Pendant cet épisode, outre les émissions de particules habituelles, les concentrations en particules PM10 augmentent en lien principalement avec la combustion de la biomasse (chauffage au bois principalement), avec une contribution partielle du trafic routier.
Pendant cette période, un épisode de pollution aux particules PM10 a été déclenché sur 4 jours entre le 11 et le 15 janvier.
Ozone
Courant janvier, les concentrations en ozone ont été mesurées entre 22 et 52 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Le temps perturbé avec la circulation de phénomènes tempêtueux en début et fin de mois, a pu d’un côté perturber la formation d’ozone, et de l’autre favoriser l’apport d’ozone de couches atmosphériques supérieures provoquant la hausse des concentrations vers la fin de mois.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant janvier (semaine 1 à 4), les concentrations de dioxyde d’azote ont été mesurées entre 15 et 23 µg/m3 en moyenne hebdomadaire, restant supérieures de à la moyenne historique au début du mois. La hausse des concentrations de ce polluant courant janvier peut s’expliquer par l’installation d’un temps froid et sec provoquant les émissions de la combustion (liée au trafic et chauffage résidentiel). Hormis cette période, les niveaux ont été entre le minimum et la moyenne historique.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Un épisode de pollution aux particules PM10 d’une durée de 4 jours a été déclenché entre le samedi 11 et le mercredi 15 janvier.
Cet épisode a touché le Nord, le Pas-de-Calais et l’Oise.
Durant cet épisode, le temps froid et sec s’est traduit par une hausse des émissions de particules avec le recours accru au chauffage, notamment au bois. Ces surémissions n’ont pas été dispersées, faute de vent et se sont traduites par une élévation des concentrations, entrainant le dépassement du seuil d’information et de recommandation.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
La saison pollinique a repris fin janvier, avec les comptages des premiers pollens de noisetiers et d'aulne, et un risque d'allergie déjà moyen sur toute la région.
- Suivez les différentes étapes de pollinisation près de chez vous grâce aux observations de nos Sentinelles Pollinair !
Découvrir la carte interactive Pollinair
Echelle du risque d'allergie aux pollens