Particules PM2.5
Les concentrations en particules PM2.5 des mois de juillet et août ont oscillé entre 4 et 11 µg/m3, soit dans la gamme de concentrations hebdomadaires mesurées historiquement, à l’exception de la 1ère semaine de juillet en-dessous des niveaux précédemment enregistrés. Malgré des conditions anticycloniques stables et un vent faible à dominance nord-est, les concentrations ont été plus faibles à cette période de l’année. Cela peut s’expliquer par des émissions locales faibles en cette saison (diminution du trafic routier et absence de chauffage résidentiel, habituellement le 1er secteur émetteur en région à l’année).
Particules PM10
A l’instar des particules fines, les particules PM10 ont vu leurs concentrations osciller dans la gamme historique de concentrations hebdomadaires mesurées entre 11 et 22 µg/m3 environ. A noter tout de même, une journée d’épisode de pollution le 19 juillet (voir section « Episode de pollution de l’air » pour plus d’informations).
Ozone
Juillet et août 2022 ont été des mois particulièrement chauds et secs. Comme de nombreuses régions en France, plusieurs départements en Hauts-de-France ont été placés en alerte orange canicule à 2 reprises. Les concentrations ont alterné entre 52 et 90 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Deux épisodes de pollution à l’ozone ont été constatés en juillet et en août (voir section « Episode de pollution de l’air » pour plus d’informations).
Le temps chaud et ensoleillé, le vent faible de secteur nord-est et la présence de polluants précurseurs à la formation d’ozone en quantité suffisante (tels que les oxydes d’azote et composés organiques volatils) sont les conditions pour que l’ozone se forme en grande quantité. Ces conditions peuvent être réunies sur une période allant de fin avril à début septembre en région Hauts-de-France.
Dioxyde d'azote
Les concentrations ont été relativement stables, entre 7 et 12 µg/m3. Les moyennes hebdomadaires en dioxyde d’azote ont été dans les normales basses des concentrations mesurées sur l’ensemble de l’été, comme c’est notamment le cas depuis début avril.
Episodes de pollution de l'air
3 jours de pic de pollution ont été constatés au cours des mois de juillet et août :
- Lundi 18 juillet : ozone sur l'Oise
- Mardi 19 juillet : particules PM10 sur la Somme
- Vendredi 12 août : ozone sur le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme
- Un 1er épisode de pollution a été constaté la journée du 18 juillet en raison de la hausse des niveaux d’ozone.
Le dépassement du seuil d’information et de recommandation a été constaté dans l’Oise et dans aucun autre département, lors de la journée du 18 juillet 2020. Le constat a été fait en lien avec une situation météorologique stable avec des températures relativement élevées (par exemple 41°C à Creil) et une hauteur de couche plus faible sur une partie de ce département par rapport au reste de la région. L’arrivée d’une perturbation orageuse avec pluie et rafales ainsi qu’une forte baisse des maximas n’ont pas reconduit de nouveau dépassement des seuils réglementaires.
- Un 2ème épisode de pollution a été constaté la journée du 19 juillet en raison de la hausse des niveaux des particules PM10.
Pour cette journée, un dépassement du seuil information et recommandation des particules PM10 a été constaté. Quelques éléments suggèrent que le panache de fumée issu des incendies de Gironde serait passé dans l’ouest de la région Hauts-de-France dans la soirée du 19 juillet 2022 (suivi horaire des hausses en concentrations des stations de mesures dans la soirée), cela reste cependant une hypothèse. Les concentrations en particules PM10 ont été, par la suite, inférieures au seuil réglementaire.
- Un 3ème épisode de pollution a été constaté la journée du 12 août en raison de la hausse des niveaux d’ozone.
Lors de cette journée, 3 départements ont été touché par un niveau d’alerte sur persistance (Nord, Pas-de-Calais et Somme). La production photochimique de l’ozone a été favorisée par un fort ensoleillement (fortes températures) et la présence de précurseurs (oxydes d’azote et composés organiques volatils), des conditions propices pour mesurer de fortes concentrations d’ozone dans l’air ambiant. Cette situation à risque a été prolongée initialement le 13 août, cependant, l’arrivée d’une perturbation orageuse et la hausse de la nébulosité ont permis de ne pas dépasser les seuils réglementaires.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
En juillet et août, les pollens d’orties ont été présents en plus grandes quantités dans l’air des Hauts-de-France, entrainant un indice moyen (2) à élevé (3). Avec un potentiel allergisant modéré, c’est surtout le « cocktail » de pollens, composé d’urticacées, de graminées ou encore d’armoise, qui a pu déranger les personnes allergiques.
Sur la dernière quinzaine du mois d’août, le risque d’allergies est redevenu faible (1), annonçant la fin de la saison pollinique, prévue pour la mi-septembre.
Le tableau ci-dessous reprend les indices polliniques pour les capteurs d'Amiens (80, capteur géré par Atmo) et Lille (59, capteur géré par l'APPA).
Depuis février, en cette nouvelle saison pollinique, l’échelle de risque d’allergie aux pollens a été simplifiée. Elle comporte désormais 4 niveaux, de 0 (nul) à 3 (élevé), au lieu de 6 auparavant.
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