Particules PM2.5
Courant juillet et août, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 5 et 11 µg/m3. La valeur moyenne est inférieure à la moyenne historique les 4 premières semaines du mois du juillet, ce qui est expliqué par le temps frais, venteux et pluvieux. A partir du 28 juillet, le temps estival s’installe, ce qui conduit à une augmentation de concentrations des particules au-dessus de la valeur maximale historique. En août, les concentrations redescendent en dessous de la moyenne historique, autour de 8 µg/m³, et la retrouvent vers la fin de ce mois. Ces fluctuations sont en lien avec le passage de perturbations (averses parfois soutenues et orageuses localisées) permettant une bonne dispersion des polluants dans l’air.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Cet été, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 11 et 20 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. Comme pour les particules PM2.5, la baisse des concentrations pendant les premières semaines du mois du juillet est liée aux conditions atmosphériques venteuses et pluvieuses, avec un minimum pendant la semaine du 08 au 14 juillet où les pluies prennent un caractère orageux. Vers la fin du mois, les conditions météorologiques estivales, favorables à la formation de particules secondaires (journées ensoleillées, températures maximales autour de 30°C), ont contribué à l'augmentation des concentrations, qui dépassent la valeur maximale historique, atteignant les 20 µg/m³. En août, les concentrations en PM10 redescendent en dessous de la moyenne historique avant de remonter pour s'en rapprocher à nouveau. Ces fluctuations, comme pour les PM2.5, sont liées au passage de perturbations (averses parfois soutenues et orages localisés).
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Ozone
Concernant l’ozone, les concentrations ont été mesurées entre 52 et 70 µg/m³ en moyenne hebdomadaire pendant les deux mois d’été. Les conditions pluvieuses ont pu perturber la formation d’ozone, maintenant ainsi les concentrations d’ozone proches de la moyenne historique observée sur la même période. En revanche, vers la fin du mois du juillet, les journées ensoleillées conjuguées à des températures plus chaudes ont favorisé la formation d’ozone, qui dépasse la valeur moyenne historique, ainsi que la valeur maximale.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Dioxyde d'azote
Entre juillet et août, les concentrations hebdomadaires de dioxyde d’azote ont été mesurées entre 5 et 10 µg/m³. Elles restent inférieures à la moyenne historique, en lien avec des conditions météorologiques perturbées ainsi qu’un réservoir d’oxydes d’azote bas lié à des activités anthropiques au ralenti lors de la saison estivale.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été constaté en juillet et août sur la région.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
En juillet et août, le risque d’allergies aux pollens est passé d'élevé début juillet, à moyen voire faible sur certains départements, piloté par la présence de graminées puis d'urticacées et d'armoise.
La fin de la saison pollinique est prévue pour la mi-septembre.
Tableau récapitulatif des indices polliniques en juillet et août, par département :
Echelle du risque d'allergie aux pollens