Particules PM2.5
Au mois de juin, les concentrations des particules PM2.5 ont oscillé entre 10 et 13 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Les niveaux sont restés relativement homogènes sur l’ensemble de la région et proches des niveaux historiques, à noter une légère hausse en milieu de mois. En fin de mois, les concentrations retrouvent la moyenne historique autour de 10 µg/m3. Ces fluctuations sont en lien avec le passage de cellules orageuses permettant l’apport de précipitations très hétérogènes en fin de mois.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
En juin, les niveaux hebdomadaires des particules PM10 ont été situés entre 14 et 25 µg/m3. A l’instar des particules PM2.5, les concentrations ont été similaires à celles du mois atteignant 25 µg/m3 en milieu de mois, dépassant la moyenne historique. Comme vu précédemment, la baisse des particules PM10 peut être aussi associée au temps orageux et temporairement pluvieux permettant le lessivage des particules dans l’atmosphère.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
En mai, les concentrations d’ozone en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 55 et 74 µg/m3. Cette hausse croissante tout au long du mois peut s’expliquer par l’installation progressive de conditions anticycloniques. Le temps chaud et ensoleillé, le vent faible et la présence de polluants précurseurs à la formation d’ozone en quantité suffisante (tels que les oxydes d’azote et composés organiques volatils) sont les conditions pour que l’ozone se forme en grande quantité. Ces conditions peuvent être réunies sur une période allant de fin avril à début septembre en région Hauts-de-France.
Un épisode de pollution de l’air a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
En juin, les niveaux de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurés entre 6 et 15 µg/m3. Les niveaux ont légèrement fluctué avec notamment une hausse en milieu de mois atteignant 15 µg/m3 avant de descendre sous la moyenne historique. En toute dernière semaine, les concentrations ont été inférieures au minimum historique à la même période de l’année en raison d’un temps orageux favorisant la bonne dispersion de ce polluant.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Un épisode de pollution a été constaté le 14 juin 2023 sur le Nord et le Pas-de-Calais, en raison de la hausse des niveaux d’ozone.
Une alerte sur persistance (dépassement du seuil d’information et de recommandation de plusieurs jours consécutifs) a été constatée dans le Nord et le Pas-de-Calais lors de la journée du 14 juin. Ces dépassements ont eu lieu sur plusieurs stations du département du Nord (Métropole Européenne de Lille) et du département Pas-de-Calais (bassin minier) avec des maximums de la moyenne journalière en O3 allant de 181 à 182 µg/m3.
L’ozone est un polluant secondaire (c'est-à-dire formé dans l’atmosphère à partir d’autres polluants déjà présents) sous l’action des rayons du soleil. Cette formation est favorisée par les fortes températures. Les précurseurs de l’ozone sont les oxydes d’azote (sources : trafic automobile, activités industrielles, etc.) et les composés organiques volatiles (sources : activités industrielles, utilisation de solvant, etc.).
Malgré le maintien de conditions anticycloniques stables et les températures élevées, la situation n’a pas été identifiée à risque en raison de l’arrivée des nuages rompant la chaine de formation de l’ozone et mettant fin à l’épisode de pollution de l’air les jours suivants.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
En juin, le risque d’allergies aux pollens a été majoritairement élevé pendant tous le mois sur nos 5 départements, en raison de la présence de graminées en grandes quantités. Les concentrations ont été d’autant plus élevées lors des journées chaudes et ensoleillées. Sur la dernière semaine, le département de l’Aisne a connu un risque allergique moyen, en lien avec les pollens de graminées et d’orties en quantités plus modérées.
Tableau récapitulatif des indices polliniques en mai, par département :
Echelle du risque d'allergie aux pollens
Les concentrations de pollens sont calculées grâce aux mesures de 2 capteurs :
- à Boves (80), représentatif des départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme
- à Lille (59), représentatif du Nord et du Pas-de-Calais.
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