Particules PM2.5
En septembre, les niveaux hebdomadaires des particules PM2.5 ont été mesurés entre 4 et 14 µg/m3. Les concentrations ont été relativement élevées la semaine du 04 au 10 septembre, notamment sur le littoral entre Calais et Dunkerque, à cause des conditions météorologiques (influence anticyclonique, brouillard matinal). Le reste du mois, les niveaux sont restés majoritairement bas sur l’ensemble des mesures de la région, sous la moyenne historique.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Septembre a connu un épisode de pollution aux particules PM10 le 09 septembre. De ce fait, les concentrations ont été relativement élevées en début de mois, notamment sur la partie littorale avec 4 dépassements du seuil d’information et de recommandations en station de mesures à Sangatte, Calais Berthelot, Malo-les-Bains et Cappelle-la-Grande (plus de détails disponibles ci-dessous dans « Episodes de pollution de l’air »). A l’instar des particules PM2.5, une baisse des niveaux de particules PM10 a été constatée à la fin du mois, avec des concentrations sous la moyenne historique.
Un épisode de pollution de l’air a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
En septembre, les mesures d’ozone se sont situées entre 45 et 68 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Contrastant avec le profil de concentration plat du mois précédent, l’ozone a refait son apparition ce début de mois avec des valeurs relativement élevées le week-end du 08 au 10 septembre. Le reste du mois, les niveaux ont baissé en restant toutefois supérieurs à la moyenne historique. Le temps chaud et ensoleillé, le vent faible et la présence de polluants précurseurs à la formation d’ozone en quantité suffisante (tels que les oxydes d’azote et composés organiques volatils) sont les conditions pour que l’ozone se forme en grande quantité. Ces conditions peuvent être réunies sur une période allant de fin avril à début septembre en région Hauts-de-France.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant septembre, les niveaux de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été compris entre 7 et 15 µg/m3, avec en début de mois une moyenne supérieure à la moyenne historique. Cette hausse temporaire est en lien avec le passage d’un anticyclone et des activités anthropiques (notamment trafic routier) réhaussant le réservoir d’oxydes d’azote.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Un épisode de pollution a été constaté (alerte sur persistance) le 09 septembre 2023 en raison de la hausse ponctuelle des niveaux de particules PM10.
Quatre dépassements du seuil d’alerte sur persistance ont été constatés dans le Nord et le Pas-de-Calais lors de la journée du 09 septembre. Ces dépassements ont eu lieu à Sangatte (CA5), Calais Berthelot (CA8), Malo-les-Bains (DK4) et Cappelle-la-Grande (DKM), avec des moyennes journalières en PM10 comprises entre 51 et 62 µg/m3.
L’épisode de pollution de l’air a été causé par un dépassement du seuil réglementaire des particules PM10 sur 4 sites voisins sur le littoral près de Calais et de Dunkerque. Quelques éléments :
- Ces dépassements peuvent être expliqués par des conditions météorologiques empêchant la bonne dispersion des particules PM10 dans l’air (couche limite atmosphérique basse la nuit, formation de brumes matinales, influence anticyclonique, vents de secteur nord à nord-est à vitesse faible voire nulle, variation du taux d’humidité) ;
- Les mesures indiquent une forte contribution des particules fines (PM2.5) voire des PM1 avec un diamètre inférieur à 1 µm ;
- Les mesures en continu de composition chimique des particules de Calais Berthelot (CA8) montrent une forte contribution des nitrates (NO3-, espèce inorganique), et dans une moindre mesure d’ammonium (NH4+), indiquant une majorité de particules secondaires dans les concentrations mesurées. En période estivale, les particules sont à priori majoritairement d’origine secondaire (formées à partir de réactions photochimiques impliquant certains composés organiques volatils). La part plus importante de sulfates (SO42-) dans la masse d’air indique une masse d’air chargée en particules et provenant de sources lointaines en corrélation avec les conditions météorologiques sous influence anticyclonique.
- A titre indicatif, 2 mesures en particules PM10 sous influence industrielle sur le Dunkerquois (Grande-Synthe – DKI et Gravelines PC/DRIRE – DKG) ont également dépassé le seuil d’information et de recommandation (50 µg/m3 en moyenne journalière).
A partir du 11 septembre, la situation météorologique s’est inscrite en rupture avec les jours précédents, les conditions anticycloniques ont laissé place à une perturbation orageuse mettant fin à l’épisode de pollution.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
En septembre, le risque d'allergie au pollen est progressivement passé de moyen à faible, avec des concentrations de pollens d'orties et de graminées en baisse. Les chaudes journées ensoleillées ont permis une prolongation de la saison pollinique.
La fin de la saison pollinique s'est terminée à la mi-septembre ; elle reprendra en février 2024.
Tableau récapitulatif des indices polliniques en mai, par département :
Echelle du risque d'allergie aux pollens
Les concentrations de pollens sont calculées grâce aux mesures de 2 capteurs :
- à Boves (80), représentatif des départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme
- à Lille (59), représentatif du Nord et du Pas-de-Calais.
- Suivez les différentes étapes de pollinisation près de chez vous grâce aux observations de nos Sentinelles Pollinair !
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