Particules PM2.5
Au mois de septembre, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 5 et 17 µg/m3. Les concentrations sont restées relativement homogènes sur l’ensemble de la région avec une moyenne légèrement inférieure à la moyenne historique. La semaine du 22 septembre, la région Hauts-de-France a été touchée par un épisode de pollution lié aux particules. Les concentrations plus élevées, qui dépassent les valeurs maximales historiques, peuvent s'expliquer par cet épisode. Les concentrations de particules PM2.5 sont restées légèrement inférieures à la moyenne historique, atteignant parfois la valeur minimale enregistrée, ce qui pourrait s'expliquer par des conditions météorologiques perturbées accompagnées de précipitations excessives.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant septembre, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 10 et 26 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. Comme pour les particules PM2.5, la hausse des concentrations pendant la semaine du 22 septembre est liée à l’épisode de pollution déclenché le 19 et 20 septembre sur les départements du Nord et le Pas-de-Calais. Cet épisode a été caractérisé principalement par la formation de particules secondaires ainsi que l'importation de particules de régions limitrophe. Néanmoins, les concentrations ne dépassent pas les valeurs maximales historiques. Le reste du mois, les concentrations de particules PM10 atteignent des niveaux faibles, proches ou inferieures à la valeur minimale historique. Cela peut être attribué à des conditions météorologiques instables, avec un cumul de précipitations excédentaire.
Un épisode de pollution de l’air d’une durée de 2 jours a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois, les 19 et 20 septembre.
Ozone
Courant septembre, les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 43 et 59 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. Malgré des conditions pluvieuses enchaînées sur la région, la formation d'ozone n'a pas été perturbée, et le temps plus calme, notamment au milieu du mois, a contribué au maintien des concentrations d'ozone proches des valeurs maximales historiques observées pour la même période.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Au mois de septembre, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 7 et 11 µg/m3, restant inférieures à la moyenne historique et plus proches de la valeur minimale. Le maintien de ce polluant à de faibles concentrations est lié à des perturbations météorologiques sur la région. L’ensoleillement déficitaire sur la région (-20 à -10 %) et les températures modérées par rapport à septembre 2023 (+3,7 °C, mois de septembre le plus chaud depuis 1949) ont contribué à atténuer l'intensité des émissions liées à la combustion, notamment celles provenant du trafic et du chauffage résidentiel..
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Un épisode de pollution aux particules PM10 a été constaté sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais les jeudi 19 et vendredi 20 septembre, en niveau d'information et de recommandation.
Celui-ci a été déclenché en raison d'une augmentation des niveaux de particules, principalement sur le littoral (Calais, Dunkerque). En plus des émissions de notre territoire, il s’explique également par une arrivée de masse d’air chargée en particules provenant de l’est de l’Europe ; les conditions atmosphériques ne permettant pas une dispersion efficace.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Les concentrations de pollens dans l'air ont progressivement diminué en septembre, passant d'un risque d'allergie moyen à faible, avec les derniers comptages de graminées et d'urticacées dans les capteur d'Amiens et Lille.
La saison pollinique a pris fin mi-septembre ; elle reprendra autour de mi-janvier/février 2025.
Echelle du risque d'allergie aux pollens