Bilan qualité de l'air d'octobre 2023 dans les Hauts-de-France

Voici le bilan de la qualité de l'air du mois d'octobre 2023, avec les concentrations de polluants (particules PM2.5, particules PM10, ozone et dioxyde d’azote) au fil des jours, et leur comparaison avec les années précédentes.

Aucun épisode de pollution n'a touché les Hauts-de-France au cours de ce mois.

Concentrations maximales de polluants dans l’air au cours du mois d'octobre

Détail des concentrations maximales par polluants dans les Hauts-de-France en octobre 2023

Titre

Concentrations moyennes par polluant

Légende des graphiques

Max [2017-2022] (Tirets bleu foncé) : Concentrations maximales observées semaine par semaine sur les 6 dernières années
Min [2017-2022] (Tirets bleu clair) : Concentrations minimales observées semaine par semaine sur les 6 dernières années
Moyenne 2023 (Trait orange) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur l’année 2022
Moyenne [2017-2022] (Trait bleu) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur les 6 dernières années

Parmi l’ensemble des stations du réseau Atmo Hauts-de-France, toutes les typologies de stations (en lien avec la densité de population) ont été sélectionnées :

Urbaine
Périurbaine
Rurale

Concernant l’influence, seules les « mesures de fond » représentant l’exposition moyenne de la population ont été sélectionnées dans les graphiques ci-dessous. En effet, les autres stations n’ont pas été prise en compte dans le calcul des moyennes glissantes hebdomadaires à savoir :

Sous influence industrielle
Sous influence trafic
Observation spécifique

Ces dernières reflètent l’exposition maximale de la population d’une source identifiée ou des études spécifiques, et non le niveau moyen de la qualité de l’air.

Particules PM2.5

Evolution des concentrations de particules PM2.5 dans les Hauts-de-France en 2023 comparativement aux 6 dernières années de mesures de fond

En octobre, les concentrations des particules PM2.5 ont été mesurées entre 4 et 10 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. Les stations de mesures ont enregistré des niveaux proches de la moyenne historique en début de mois pour ce polluant. Les concentrations en fin de mois d’octobre ont atteint 4 µg/m³ en moyenne hebdomadaire, un niveau relativement bas pour cette période de l’année, s’expliquant par l’arrivée de conditions météorologiques perturbées sur la région.

Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.

Particules PM10

Evolution des concentrations de particules PM10 dans les Hauts-de-France en 2023 comparativement aux 6 dernières années de mesures de fon

Les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 5 et 14 µg/m³ au mois d’octobre en moyenne hebdomadaire. L’installation de conditions météorologiques perturbées (précipitations, vents soutenus) propices à la bonne dispersion des particules a permis une chute des concentrations sur la seconde moitié du mois, atteignant un niveau historique bas pour cette période.

Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.

Ozone

Evolution des concentrations en ozone dans les Hauts-de-France en 2023 comparativement aux 6 dernières années de mesures de fond

Au mois d’octobre, les niveaux d’ozone se sont situés entre 41 et 55 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. A partir de la seconde moitié du mois, le cycle de formation photochimique de l'ozone a laissé place à des apports d’ozone plus continus. En effet, des vents plus soutenus ont pu favoriser l’apport d’ozone de couches atmosphériques supérieures provoquant la hausse des concentrations en fin de mois, dépassant la moyenne haute historique sur la période 2017-2022.

Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.

Dioxyde d'azote

Evolution des concentrations en dioxyde d'azote dans les Hauts-de-France en 2023 comparativement aux 6 dernières années de mesures de fond

En octobre, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été comprises entre 6 et 12 µg/m³. Les niveaux sont restés inférieurs à la moyenne historique, effleurant la moyenne basse pour la période 2017-2022. Cette baisse est cohérente avec des conditions météorologiques perturbées en fin de mois. De plus, la douceur des températures du mois d'octobre retarde la mise en route du chauffage résidentiel, et par conséquent des émissions de ce polluant.