Suite au premier confinement du printemps 2020, Santé Publique France a publié une nouvelle estimation sur l'impact des baisses de pollutions de l’air sur la santé.
2300 décès évités en France
Le ralentissement de l’activité et la diminution des déplacements engendrés par le confinement ont entrainé une réduction des concentrations en oxydes d’azote (essentiellement issus du trafic routier).
Du côté des particules PM10 et PM2.5, dont les sources sont plus variées, le constat est plus modéré, puisque les émissions liées au chauffage ou aux épandages agricoles ont perduré pendant cette période.
La diminution de l’exposition aux particules, dont l’impact sur la santé est avéré, aurait ainsi évité jusqu'à 2300 décès en France, liés à des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires, notamment.
La pollution de l’air, un risque conséquent pour la santé en France
La pollution chronique de l’air représente un risque avéré pour la santé.
Santé Publique France estime que les particules PM2.5 (inférieures à 2.5 micromètres) seraient responsables de 40000 décès par an, sur la période 2016-2019, soit 7% de la mortalité totale annuelle.
Les personnes de plus de 30 ans perdraient en moyenne 8 mois d’espérance de vie, en lien avec une exposition régulière aux particules PM2.5.
Des actions pour réduire la pollution de l’air
Ces constats incitent à poursuivre les efforts à long-terme pour diminuer les émissions de polluants (notamment les particules), et ainsi réduire les risques liés à l’exposition de la population à la pollution de l’air :
- Amélioration des pratiques de chauffage
- Rénovation thermique des logements
- Changements des pratiques de déplacements (favoriser les transports doux ou les transports en communs, limiter l’utilisation de la voiture individuelle…)
- Baisse du trafic dans les zones urbaines,
- Diminution des émissions industrielles,
- Développement de bonnes pratiques agricoles
Consulter l’article de santé Publique France
