Publié le 31 mars 2023
Rapport et synthèse d'étude - Caractérisation des particules PM10 sur la Métropole Européenne de Lille
- Site de mesures : Station de Lille Fives
- Période de mesures : du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020
Objectifs
- Identifier les sources principales des particules PM10 et leurs évolutions temporelles.
- Permettre de comprendre la provenance géographique des particules (locale, régionale ou lointaine).
- Définir les enjeux plus précis du territoire sur la question des particules.
- Identifier les leviers d'actions du territoire sur ce sujet en lien avec les politiques publiques (Plan de Protection de l’Atmosphère, Plan Climat Air Energie Territorial notamment).
- Aider à l’évaluation des actions menées (en lien avec projet Prime Air, ZFE…).
A retenir
Cette étude a permis d’identifier 8 sources de particules sur le territoire de la MEL dont 3 sont liées à des émissions locales (combustion de la biomasse, trafic routier primaire et industries). C’est sur ces dernières que la métropole peut agir.
Le chauffage au bois et le trafic routier sont les principaux secteurs sur lesquels agir pour l’amélioration de la qualité de l’air sur le territoire de la MEL en période froide (automne/hiver, voire début de printemps).
Ces résultats confirment l’intérêt, à l’échelle du territoire, de la mise en place de plans de réduction des émissions comme la ZFE pour le trafic routier (zones à faibles émissions) et le renouvellement des appareils de chauffage au bois via la Prime Air.
Au printemps, les particules secondaires enrichies en nitrates contribuent à 33% aux PM10. A noter que cette pollution secondaire issue de nitrate d’ammonium se présente souvent à l’échelle régionale voire continentale.
Inciter, coconstruire et mettre en place des actions de réduction des émissions d’ammoniac à ces échelles auront plus de sens pour réduire les concentrations dans l’atmosphère.
En été, les concentrations en particules PM10 sont influencées par des apports de pollution extérieure : des poussières minérales et des particules secondaires. Une partie des poussières minérales étant d’origine anthropique, il reste néanmoins possible de limiter les surfaces de sols nus et le nombre de véhicules en circulation, qui réduiront la remise en suspension locale de particules.
Source : Atmo Hauts-de-France
Edition : 2022
