Atmo dans le métro

Visuel
atmo_metro-banner

Publié le 18 août 2021 - Mis à jour le

Contenu
Contenu

Une nouvelle étude de la qualité de l’air dans le métro lillois démarre dès janvier 2021 pour une durée de 3 mois. Un projet mené en partenariat avec Ilévia.

Des études menées depuis 2007

Atmo Hauts-de-France n’en est pas à sa première campagne de mesures dans le métro puisque de précédentes études avaient déjà été menées en 2007 (voir le rapport 2007), 2010 (voir le rapport 2010) et 2013 (voir le rapport 2013).

Transpole (devenu Ilévia en 2019) avait sollicité, à l’époque, Atmo Hauts-de-France pour effectuer des mesures de la qualité de l’air dans le métro lillois dans les halls, sur les quais et dans les tunnels :

  • En 2007-2008 sur les stations République Beaux-Arts et Roubaix Eurotéléport
  • En 2010 sur les stations Gare Lille Flandres et République
  • En 2013-2014 à la station Roubaix Eurotéléport

L’objectif de ces nouvelles mesures est d’évaluer l’exposition des usagers.

Mesures et méthodologie

Pour cette nouvelle étude, Atmo Hauts-de-France s’appuiera sur un protocole national mis en place par l’INERIS[1], guidant la stratégie de mesures la plus adaptée au cas des usagers de ces transports (quais et rames à instrumenter, polluants à surveiller et dispositif technique à déployer) et l’exploitation des résultats. Le suivi de ce protocole permettra également de comparer les résultats aux autres études françaises dans les métros (référentiel commun), dans la mesure où il n’existe pas de valeurs réglementaires pour les EFS (Enceintes Ferroviaires Souterraines), à l’instar d’autres établissements recevant du public.

Sur la base des critères définis dans le protocole national, Atmo Hauts-de-France déploiera ses analyseurs sur les quais de trois stations durant 15 jours dans chacune d’elle (sur la période de janvier à mars 2021). Sont concernées les stations de Gare Lille Flandres, Portes des Postes et Mairie d’Hellemmes.

La qualité de l’air sera également surveillée à l’intérieur des rames, en circulation sur les lignes 1 et 2, pour compléter l’information sur l’exposition des usagers.

Le protocole national vise à mesurer les particules en suspension (PM10 et PM2.5), les concentrations de 11 métaux[2], ainsi que les paramètres de confort des usagers tels que le dioxyde de carbone (CO2), la température (T°) et l’humidité relative (HR).

En plus de ces polluants inscrits dans le protocole, Atmo Hauts-de-France surveillera, spécifiquement sur le quai de la station Gare Lille Flandres, les particules ultra-fines (PUF) et le black carbon (BC) [3]

 

atmo_metro_planning_1
atmo_metro_planning_2

A l’issue de ces mesures, les résultats seront analysés et seront diffusés à la fin du 3e trimestre 2021.

 

[1] guide de recommandations pour la réalisation de mesures harmonisées de la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines

[2] Arsenic (As), Baryum (Ba), Fer (Fe), Cadmium (Cd), Chrome (Cr), Cuivre (Cu), Manganèse (Mn), Nickel (Ni), Plomb (Pb), Antimoine (Sb) et Zinc (Zn),

[3] appelé également « carbone suie » (produit lorsque les combustibles d’origines fossiles  - charbon fioul lourd- et biomassique - bois, granulés - ne sont pas brûlés complètement).