Voici le bilan de la qualité de l'air de mai 2022, avec les concentrations de polluants (particules PM2.5, particules PM10, ozone et dioxyde d’azote) au fil des jours, et leur comparaison avec les années précédentes.
Aucun épisode de pollution n'a été constaté au cours du mois dans la région.
Concentrations maximales de polluants dans l’air
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Maximum (µg/m3) |
Station / influence |
Date - heure |
Valeur réglementaire |
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Particules PM2.5 |
25.9 |
Valenciennes Wallon |
23 mai |
Recommandation de l'OMS : 15 µg/m3 en moyenne journalière |
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Particules PM10 |
56.2 |
Grande-Synthe |
2 mai |
Valeur limite : 50 µg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an |
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Ozone |
144.6 |
Cartignies |
16 mai à 15h |
Objectif à long terme : 120 µg/m3 en moyenne glissante sur 8 heures |
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Dioxyde d'azote |
90.2 |
Calais Parmentier |
16 mai à 4h |
Valeur limite : 200 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 18 heures par an |
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Dioxyde de soufre |
128 |
Grande-Synthe |
8 mai à 15h |
Valeur limite : 350 µg/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 24 heures par an |
*µg/m3 : microgramme (1.10-6 g) par mètre cube
**fond : pollution ambiante, qui n’est pas sous l’influence d’une source d’émission particulière
Concentrations moyennes par polluant
Légende des graphiques ci-dessous :
- Max [2016-2021] (Tirets bleu foncé) : Concentrations maximales observées semaine par semaine sur les 6 dernières années
- Min [2016-2021] (Tirets bleu clair) : Concentrations minimales observées semaine par semaine sur les 6 dernières années
- Moyenne 2022 (Trait orange) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur l’année 2022
- Moyenne [2016-2021] (Trait bleu) : Moyenne des concentrations semaine par semaine sur les 6 dernières années
Parmi l’ensemble des stations du réseau Atmo Hauts-de-France, toutes les typologies de stations (en lien avec la densité de population) ont été sélectionnées :
- Urbaine
- Périurbaine
- Rurale
- Concernant l’influence, seules les « mesures de fond » représentant l’exposition moyenne de la population ont été sélectionnées dans les graphiques ci-dessous. En effet, les autres stations n’ont pas été prise en compte dans le calcul des moyennes glissantes hebdomadaires à savoir :
- Sous influence industrielle
- Sous influence proximité trafic
- Observation spécifique
Ces dernières reflètent l’exposition maximale de la population d’une source identifiée ou des études spécifiques, et non le niveau moyen de la qualité de l’air.
Particules PM2.5
Après un léger regain au mois d’avril, les concentrations en particules PM2.5 du mois de mai ont fortement chuté passant de 12-13µg/m3 en début de mois à 8 µg/m3 fin mai / début juin.
Très inférieures à la moyenne historique des 6 dernières années, un nouveau record de concentrations minimales d’environ 5 µg/m3 a été atteint en milieu de mois. Cette diminution des concentrations est due aux conditions plutôt dispersives (vent dominant secteur sud-ouest, quelques averses orageuses) qui ont circulé à partir de la moitié du mois jusqu’à la fin du mois.
Particules PM10
Les particules PM10 ont vu leurs concentrations peu à peu diminuer au cours du mai, avant de remonter légèrement fin mai / début juin. La gamme de concentrations s’est située entre 14 et 21 µg/m3 environ, soient des niveaux relativement faibles par rapport à la moyenne historique pour cette même période de l’année.
Tout comme les particules PM2.5, les vents dominants de secteur sud-ouest et les flux orageux ont permis la baisse des concentrations sur la région à partir de la moitié du mois.
Ozone
Au mois de mai, les concentrations d’ozone moyennées sur la semaine ont augmenté progressivement par rapport au mois précédent. Celles-ci ont alternées entre 59 et 67 µg/m3 en moyenne hebdomadaire, suivant l’historique des mesures des années précédentes à la même période. Les moyennes de températures ont augmenté jusqu’à être particulièrement douces en milieu de mois.
Le temps chaud et ensoleillé, le vent faible et la présence de polluants précurseurs à la formation d’ozone en quantité suffisante (tels que les oxydes d’azote et composés organiques volatils) sont les conditions pour que l’ozone se forme en grande quantité. Ces conditions peuvent être réunies sur une période allant de fin avril à début septembre en région Hauts-de-France.
Dioxyde d'azote
Au mois de mai, les concentrations ont fluctué entre 7.5 et 12.7 µg/m3. Les moyennes hebdomadaires en dioxyde d’azote ont été dans les normales basses (entre minimales et moyennes de l’historique) des concentrations mesurées pour une période identique, c’est le cas depuis début avril.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n’a été constaté au mois d’avril.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Le mois de mai a vu l'augmentation croissante des pollens de graminées, très allergisants. Le risque d'allergies aux pollens a été élevé (3) à travers toute la région sur tout le mois.
Le tableau ci-dessous reprend les indices polliniques pour les capteurs d'Amiens (80, capteur géré par Atmo) et Lille (59, capteur géré par l'APPA).
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Date |
Indice Lille |
Indice Amiens |
Taxon dominant |
| Semaine du 6 mai | 3 | 2 | Graminées |
| Semaine du 13 mai | 3 | 3 | Graminées |
| Semaine du 20 mai | 3 | 3 | Graminées |
| Semaine du 27 mai | 3 | 3 | Graminées |
Depuis février, en cette nouvelle saison pollinique, l’échelle de risque d’allergie aux pollens a été simplifiée. Elle comporte désormais 4 niveaux, de 0 (nul) à 3 (élevé), au lieu de 6 auparavant.
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