Particules PM2.5
Au mois de février, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 8 et 22 µg/m3. Les concentrations ont été proches de la moyenne historique. La hausse des concentrations du 06 au 12 février est en lien avec la hausse des concentrations de PM10 (voir sous-section « Particules PM10 »). Cette hausse peut être expliquée des conditions anticycloniques bien installées sur l’ensemble de la région, des vents calmes, aucune précipitation, ainsi que des températures extérieures faibles entraînant plus de chauffage des ménages (secteur résidentiel 1er contributeur des émissions de particules PM2.5). une baisse progressive a été ensuite constatée pour les dernières semaines.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
A l’image des concentrations des particules PM2.5, les concentrations de particules PM10 ont suivi la même évolution et ont été mesurées entre 17 et 30 µg/m3. Les bonnes conditions dispersives (vent, pluie) n’ont pas été réunies au cours du mois favorisant la hausse des niveaux allant jusqu’à déclencher à deux reprises un épisode de pollution de l’air (voir sous-section « Episodes de pollution de l’air ». Les niveaux ont progressivement baissé la 2ème moitié du mois, en lien avec quelques légères perturbations, la moyenne 2023 reste proche de la moyenne historique mesurée à cette même période de l’année.
Deux épisodes de pollution de l’air ont été déclenchés pour ce polluant au cours de ce mois (cf. Episode de pollution de l’air).
Ozone
En février, les niveaux hebdomadaires d’ozone ont été compris entre 26 et 53 µg/m3. En période hivernale, il est courant d’avoir de forts niveaux d’ozone en lien avec les perturbations météorologiques, notamment le brassage verticale des vents forts apportant de l’ozone des couches atmosphériques. Par conséquent, le temps particulièrement anticyclonique du mois de février n’a pas provoqué de fortes hausses. A l’exception de la 1ère semaine, les concentrations hebdomadaires ont été relativement basses voire très inférieures à la moyenne historique à cette période de l’année.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
En février, les mesures hebdomadaires de dioxyde d’azote ont été oscillés entre 13 et 24 µg/m3. La hausse de ce polluant lors de la 2ème semaine est également en lien avec des conditions anticycloniques (vents calmes, aucune précipitation) bien installées sur la région. Les concentrations sont restées très proches de la moyenne historique à la même période de l’année.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Un 1er épisode de pollution a été constaté du 08 février au 10 février 2023 en raison de la hausse des niveaux de particules PM10.
Le dépassement du seuil d’information et de recommandation a été constaté dans le Nord lors de la journée du 08 février. L’épisode de pollution de l’air a été causé par un dépassement du seuil réglementaire des particules PM10 venant de sources mixtes, de la combustion bois (chauffage) au trafic routier en passant par les activités agricoles/industrielles et de l’import. Les faibles températures, la couche limite atmosphérique basse et les vents calmes (provenant d’Europe centrale et du sud de l’Allemagne) ont engendré une hausse locale des concentrations des particules PM10.
Le 09 février, l’Aisne a été placée en alerte sur persistance. La dispersion très réduite et l’apport de masses d’air venant de la région parisienne ont conduit à la hausse des concentrations locales en particules. Ce jour de pollution était lié à des sources essentiellement liées à la combustion du bois (chauffage) et au trafic routier.
Le 10 février, l’Oise toujours en dépassement du seuil alerte sur persistance a été rejoint par l’Aisne (dépassement du seuil alerte sur persistance) ainsi que le Nord (dépassement du seuil d’information et de recommandation). Les conditions météorologiques maintenant une mauvaise dispersion des polluants dans l’air s’est ainsi propagée sur ces 3 départements.
Malgré une influence d’une situation anticyclonique toujours stable, le vent a tourné à l’Est après le 10 février. Les conditions de dispersion se sont légèrement améliorées mettant fin à l’épisode de pollution de l’air.
Un 2nd épisode de pollution a été constaté du 14 février au 15 février 2023 en raison de la hausse des niveaux de particules PM10.
Le dépassement du seuil d’information et de recommandation a été constaté lors des journées du 14 et 15 février sur l’ensemble de la région (à l’exception de la Somme le 14 février). Avec des sources majoritairement issues de la combustion du bois (chauffage) et du trafic routier, l’épisode s’est mis en place avec des conditions anticycloniques stables et propices à la stagnation d’une masse d’air pollué (vents faibles de secteur Sud-Est, hauteur de couche limite atmosphérique faible). L’épisode a pris fin le 16 février en raison du renforcement du vent (vents modérés de secteur Sud-Ouest), de l’apparition de légères précipitations et d’une élévation progressive de la couche limite atmosphérique, améliorant ainsi la dispersion des polluants dans l’air.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Depuis la mi-janvier, la saison pollinique a repris en Hauts-de-France. Voici les indices polliniques donnés par le RNSA pour le mois de février :
Echelle du risque d'allergie aux pollens
En savoir plus sur l'arrivée des pollens
Les concentrations de pollens sont calculées grâce aux mesures de 2 capteurs :
- à Boves (80), représentatif des départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme
- à Lille (59), représentatif du Nord et du Pas-de-Calais.
- Suivez les différentes étapes de pollinisation près de chez vous grâce aux observations de nos Sentinelles Pollinair !
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