Particules PM2.5
En juillet et août, les niveaux hebdomadaires de particules PM2.5 ont varié entre 5 et 12 µg/m³. La moyenne observée est globalement proche à la moyenne historique, à l’exception de la semaine du 15 août où les concentrations atteignent la valeur maximale historique. Cette évolution s’explique par l’alternance entre périodes orageuses et périodes calmes.
En août, les concentrations restent proches de la moyenne historique grâce au passage de légères perturbations (pluies éparses ou averses, ciel nuageux) favorisant la dispersion des polluants. À partir du 9 août, le temps estival s’installe, entraînant une hausse des concentrations au-dessus de la valeur maximale historique durant le week-end du 15 août, avant de redescendre vers la moyenne, voire la valeur minimale historique en fin de mois. Ces fluctuations reflètent à la fois l’influence des conditions météorologiques (formation de particules secondaires par temps ensoleillé, dispersion lors des perturbations) et celle de la mobilité anthropique au cours de la période estivale.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Cet été, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 12 et 21 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. Comme pour les particules PM2.5, les fluctuations des concentrations sont liées aux conditions atmosphériques perturbées, avec un minimum vers la fin du mois du juillet et début du mois d’août.
Le weekend du 15 août, les conditions météorologiques estivales, favorables à la formation de particules secondaires (journées ensoleillées, températures maximales supérieurs de 33°C), ont contribué à l'augmentation des concentrations, qui atteignent la valeur maximale historique.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Ozone
Concernant l’ozone, les concentrations ont été mesurées entre 53 et 74 µg/m³ en moyenne hebdomadaire pendant les deux mois d’été. Les conditions pluvieuses ont pu perturber la formation d’ozone, maintenant ainsi les concentrations d’ozone proches de la moyenne historique observée sur la même période. En revanche, les journées ensoleillées conjuguées à des températures plus chaudes ont favorisé la formation d’ozone, qui dépasse la valeur moyenne historique vers mi-août (période de la canicule).
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Dioxyde d'azote
Entre juillet et août, les concentrations hebdomadaires de dioxyde d’azote ont été mesurées entre 5 et 8 µg/m³. Elles restent inférieures à la moyenne historique et proches de la valeur minimale, en lien avec des conditions météorologiques perturbées ainsi qu’un réservoir d’oxydes d’azote bas lié à des activités anthropiques au ralenti lors de la saison estivale.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ces 2 mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été constaté au cours des mois de juillet et août.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Historique des épisode de pollution
Pollens
Sur les mois de juillet et août, le risque d'allergie aux pollens est progressivement passé d'élevé à faible sur la région. En plus de bonnes conditions de dispersion, les concentrations de graminées ont diminué au fil des jours, remplacées par l'armoise, dont les pollens sont moins allergisants.
Retrouvez l'indice pollen de votre commune pour les 2 jours à venir :
Suivez également les différentes étapes de pollinisation près de chez vous grâce aux observations de nos Sentinelles Pollinair !
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Echelle du risque d'allergie aux pollens
Depuis le 1er avril, un nouvel indice pollen est diffusé par Atmo Hauts-de-France. La prévision est désormais disponible chaque jour pour les 2 jours à venir, et passe d'un indice départemental à un indice communal.
En savoir plus sur l'indice pollen