Particules PM2.5
Au mois de mai, les concentrations des particules PM2.5 ont été mesurées entre 9 et 12 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Les niveaux sont restés relativement homogènes sur l’ensemble de la région et stables dans le temps avec une moyenne proche de la moyenne historique. Par rapport au mois précédent, ces concentrations légèrement plus élevées peuvent s’expliquer par les faibles précipitations (notamment en fin de mois) et un vent dominant de secteur nord-est assez sensible (rafales fréquentes) pour maintenir une dispersion des particules fines dans l’air.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant mai, les niveaux hebdomadaires des particules PM10 ont été entre 16 et 26 µg/m3. Les concentrations ont progressivement augmenté pour atteindre 26 et 22 µg/m3 les 2 dernières semaines du mois, dépassant la moyenne historique. Un épisode de pollution a d’ailleurs été constaté le 22 mai (voir sous-section « Episodes de pollution de l’air »). Comme vu précédemment, la hausse des particules PM2.5 à cette même période est présente mais modeste. L’augmentation des concentrations des particules PM10 à partir de mi-mai a été influencée par l’installation d’un temps anticyclonique et l’absence de précipitations.
Un épisode de pollution de l’air a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
En mai, les concentrations d’ozone en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 55 et 74 µg/m3. Cette hausse croissante tout au long du mois peut s’expliquer par l’installation progressive de conditions anticycloniques. Le temps chaud et ensoleillé, le vent faible et la présence de polluants précurseurs à la formation d’ozone en quantité suffisante (tels que les oxydes d’azote et composés organiques volatils) sont les conditions pour que l’ozone se forme en grande quantité. Ces conditions peuvent être réunies sur une période allant de fin avril à début septembre en région Hauts-de-France.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Au mois de mai, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaires ont été mesurées entre 8 et 11 µg/m3. Les niveaux ont été relativement stables et inférieures à la moyenne historique sur l’ensemble du mois. En toute dernière semaine, les concentrations ont été inférieures au minimum historique à la même période de l’année en raison de rafales quotidiennes fréquentes favorisant la bonne dispersion de ce polluant.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Un épisode de pollution a été constaté (non constaté, sans suite) le 22 mai 2023 en raison de la hausse ponctuelle des niveaux de particules PM10
Deux dépassements du seuil d’information et de recommandation ont été constatés dans le Nord lors de la journée du 22 mai. Ces dépassements ont eu lieu à Saint-Pol-sur-Mer (DKM) et Maubeuge (MA1), dans le département du Nord, avec une moyenne journalière en PM10 égale à 51 et 62 µg/m3, respectivement.
L’épisode de pollution de l’air a été causé par un dépassement du seuil réglementaire des particules PM10 sur 2 sites distincts et relativement éloignés. Quelques éléments :
- La hausse dans le Dunkerquois (DKM) atteignant la concentration journalière de 51 µg/m3, semble isolée par rapport aux autres stations de mesures voisines. Il pourrait s’agir de particules issues d’échappements de bateaux ou d’activités de combustion près du port et/ou de formation de particules secondaires très localisée ;
- La hausse dans la région de Maubeuge (MA1) atteignant la concentration journalière de 62 µg/m3, devance fortement les mesures voisines (écart d’environ 20 µg/m3 avec Cartignies ou encore les stations belges), cependant ces dernières observent la même tendance à la hausse. Il pourrait s’agir de formation de particules secondaires localisée sur ce secteur.
Malgré le maintien de conditions anticycloniques stables, les concentrations des particules PM10 et des autres polluants sont restées en dessous du seuil d’information et de recommandation sur le Nord et le reste de la région mettant fin à l’épisode de pollution de l’air le lendemain.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
En mai, le risque d’allergies aux pollens est passé de moyen à élevé au fil des semaines, en raison de l'augmentation de la présence de pollens de graminées dans l'air. Ces pollens sont particulièrement allergisants, et leur volatilisation augmente avec le temps ensoleillé.
En savoir plus
Tableau récapitulatif des indices polliniques en mai, par département :
Echelle du risque d'allergie aux pollens
Les concentrations de pollens sont calculées grâce aux mesures de 2 capteurs :
- à Boves (80), représentatif des départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme
- à Lille (59), représentatif du Nord et du Pas-de-Calais.
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