Particules PM2.5
Courant mars, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 11 et 28 µg/m3. Les concentrations sont restées proches de la valeur maximale historique, en lien avec des conditions anticycloniques (temps sec et ensoleillé). Elles ont diminué pendant la dernière semaine, durant laquelle les conditions ont été plus dispersives avec des vents forts et quelques averses en liaison avec la dépression Martinho, ainsi les concentrations sont passées en dessous de la moyenne historique.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant mars, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 15 et 36 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Comme pour les particules PM2.5, les fluctuations sont liées aux variations des émissions en lien avec l’alternance entre systèmes météorologiques perturbés (vent et pluie) et temps sec. Les concentrations atteignent des niveaux relativement élevés, proches voir supérieurs à la valeur maximale historique.
Pour rappel, les particules PM2.5 sont incluses dans la fraction des particules PM10.
Pendant cette période, trois épisodes de pollution aux particules PM10 ont été déclenchés sur plusieurs jours : le 3, 4 et 5 mars (épisode de 3 jours), le 10 et le 25 mars (épisodes de 1 jour chacun). Pendant ces épisodes, outre les émissions locales de particules, les concentrations en particules PM10 ont augmenté avec la formation des particules secondaires sous l’impact d’ensoleillement, ainsi que par l’import des masses chargées en particules venant de l’est de l’Europe.
Trois épisodes de pollution de l’air ont été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
Courant mars, les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 49 et 65 µg/m3 en moyenne hebdomadaire.
Durant la deuxième semaine, les concentrations d’ozone ont baissé avec le passage d’une perturbation venue d'Espagne (temps doux et faiblement perturbé). Ensuite, la hausse des températures et le temps ensoleillé se sont traduits par une légère hausse des concentrations d’ozone.
La fin du mois est caractérisée par le passage de quelques averses avec des rafales, mais aussi par un anticyclone (belles éclaircies), ce qui a pu favoriser la formation d’ozone troposphérique et d’autre part l’apport d’ozone de couches supérieures de l’atmosphère provoquant la hausse des concentrations, qui atteignent la valeur maximale historique. Les concentrations durant cette semaine ont atteint la moyenne maximale historique.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant mars, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 13 et 26 µg/m3, restant entre les concentrations moyennes et maximales historiques. La hausse de ce polluant est associée à des conditions anticycloniques peu dispersives (températures basses, vents calmes, aucune précipitation) bien installées sur la région favorisant le recours au chauffage. Le retour à des niveaux moyens s’explique par une baisse des émissions de combustion (trafic routier et chauffage résidentiel) liée à l’installation d’un temps doux et humide qui atténue l'intensité des émissions.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Trois épisodes de pollution aux particules PM10 d’une durée totale de 5 jours ont été déclenchés pendant le mois de mars : le 03, 04 et 05 mars (épisode des 3 jours), le 10 et le 25 mars (épisodes de 1 jour chacun).
De plus, un épisode de pollution en SO2 a été constaté sur le département du Nord le jeudi 27 mars 2025. Le niveau d'information et de recommandation a été franchi sur le Dunkerquois ce jour à 19h (358 μg/m3) uniquement.
Ces épisodes ont touché les 5 départements de la région.
Les trois épisodes en particules PM10 du mois de mars sont un mélange complexe de particules, en plus d’import de masses d’air pollué aux particules :
- des particules primaires : source trafic, source combustion de biomasse, sources industrielles
- des particules secondaires : transformation chimique à partir d’espèces précurseurs émises par les sources trafic, résidentielles et agricoles.
L’épisode de pollution en SO2 du 27 mars sur le Dunkerquois s’explique par une hausse rapide des concentrations entre 17h30 et 19h15, le seuil d’information et de recommandation, 300 µg/m3 en moyenne horaire, a été franchi durant une heure à 19h sur la station de Saint-Pol-sur-Mer. Cet évènement a été précédé d'une augmentation des particules sur la même station sans dépasser de valeur règlementaire.
L’épisode prend fin rapidement avec la bascule du vent (passant de ouest-nord-ouest à ouest-sud-ouest).
Aucune hausse de concentrations, ni de dépassement de valeurs réglementaires n’a été constaté sur les autres stations de l’agglomération de Dunkerque
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Depuis le 1er avril, un nouvel indice pollen est diffusé par Atmo Hauts-de-France. La prévision est désormais disponible chaque jour pour les 2 jours à venir, et passe d'un indice départemental à un indice communal.
En mars, les bouleaux ont entamé leur pollinisation. Bien présents en Hauts-de-France, les pollens de bouleaux sont très allergisants et requièrent une vigilance particulière, avec un risque d'allergique élevé sur la région.
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