Particules PM2.5
Courant octobre, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 4 et 12 µg/m3. La valeur moyenne, contrairement au mois précédent, a approché la valeur moyenne maximale historique sans la dépasser.
Cette augmentation s’explique par une masse d’air chargée en particules ayant circulé dans la région en provenance de la Belgique durant le week-end des 11 et 12 octobre, combinée à des conditions météorologiques peu dispersives.
Par la suite, le passage de la tempête Benjamin, accompagné de fortes rafales de vent,, a entraîné une diminution des concentrations de particules jusqu’à atteindre la moyenne minimale historique.
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant octobre, les niveaux hebdomadaires en particules PM10 ont été compris entre 8 et 17 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. En début de mois, les concentrations sont inférieures à la moyenne historique. Elles dépassent cette moyenne vers la mi-octobre, puis diminuent de nouveau pour atteindre des valeurs inférieures au minimum historique.
Comme pour les particules PM2.5, ces observations sont liées à la circulation d’une masse chargée en particules en provenance de la Belgique durant le week-end des 11 et 12 octobre, combinée à des conditions météorologiques peu dispersives et ensuite au passage de la tempête Benjamin.
Aucun épisode de pollution n'a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
Au cours du mois d’octobre, les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 39 et 57 µg/m³ en moyenne hebdomadaire. Les conditions météorologiques du mois ont été marquées par un temps perturbé et un ciel globalement nuageux. Dans ces conditions, la formation d’ozone a été globalement limitée, en particulier au début du mois. Cependant, vers la fin du mois, le passage de la tempête Benjamin pourrait avoir contribué à une augmentation exceptionnelle des concentrations d’ozone, supérieures aux valeurs maximales historiques.
Cette hausse s’expliquerait par un transfert vertical d’ozone depuis les couches atmosphériques supérieures, combiné à l’advection d’une masse d’air océanique déjà enrichie en ozone.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant octobre, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 5 et 11 µg/m3. Les concentrations observées restent proches des valeurs moyennes historiques et diminuent jusqu’à atteindre des niveaux inférieurs à la valeur minimale historique vers la fin du mois. Ce faible niveau de concentration s’explique par les conditions météorologiques perturbées et les bonnes conditions de dispersion sur la région, notamment en lien avec le passage de la tempête Benjamin. En fin de mois, la légère hausse observée pour ce polluant pourrait s’expliquer par une augmentation des émissions de combustion, principalement liées au trafic routier et au chauffage résidentiel.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été constaté durant le mois de septembre.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Historique des épisode de pollution
Pollens
La saison pollinique a été clôturée début septembre en Hauts-de-France, avec un indice "Très faible" sur l'ensemble de la région.
A noter que, cette année, avec le nouvel indice pollen, les données sont diffusées en continu (avec notamment un indice "Très faible", jusqu'à la reprise officielle de la saison pollinique, vers la fin janvier 2026.
Selon la sensibilité de la personne allergique, les symptômes peuvent cependant être présents même à un niveau très faible.
Retrouvez l'indice pollen de votre commune pour les 2 jours à venir :
Suivez également les différentes étapes de pollinisation près de chez vous grâce aux observations de nos Sentinelles Pollinair !
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Echelle du risque d'allergie aux pollens
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