Particules PM2.5
Courant mars, les niveaux hebdomadaires en particules PM2.5 ont été mesurés entre 6 et 15 µg/m3. Les concentrations ont diminué tout au long du mois, atteignant des niveaux relativement faibles à cette période de l’année, proches de la moyenne historique. Cette diminution peut s’expliquer par la mise en place progressive de bonnes conditions dispersives (vents modérés à forts de secteur sud-ouest à sud, forts cumuls de précipitations, températures douces).
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Comme les particules PM2.5, les niveaux de particules PM10 ont diminué progressivement au cours du mois et ont oscillé entre 12 et 21 µg/m3. Les conditions dispersives telles que le vent et la pluie ont permis de lessiver l’atmosphère et les potentielles masses d’air chargé en polluants atmosphériques. En fin de mois, les concentrations ont stagné entre 12 et 13 µg/m3, inférieures au minimum historique.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
Au mois de mars, les concentrations hebdomadaires d’ozone ont été mesurées entre 44 et 69 µg/m3. En période hivernale, il est courant d’avoir de niveaux d’ozone élevés en lien avec les perturbations météorologiques, notamment le brassage vertical des vents forts apportant de l’ozone des couches atmosphériques supérieures. Par conséquent, le temps particulièrement perturbé du mois de mars a provoqué de hausses marquées, notamment les 2 dernières semaines du mois très supérieures à la moyenne historique à cette période de l’année.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
En mars, les concentrations hebdomadaires de dioxyde d’azote ont été mesurées entre 7 et 18 µg/m3. A l’instar des particules, la baisse progressive des niveaux de ce polluant est liée avec des perturbations météorologiques sur la région (vents modérés à forts, fortes précipitations) tout au long du mois. Les concentrations ont été très inférieures à minimum historique à la même période de l’année notamment en fin de mois.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution de l'air n'a touché les Hauts-de-France en mars.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
En mars, le risque d’allergies aux pollens est resté moyen sur les 5 départements des Hauts-de-France. Les pollens de noisetiers ont laissé leur place aux pollens d’aulnes, avant l’apparition de ceux des bouleaux en fin de mois.
Les pollens de bouleaux sont d’ailleurs en forte augmentation, et entrainent un risque d’allergies aux pollens élevé en début de mois d’avril.
En savoir plus
Echelle du risque d'allergie aux pollens
En savoir plus sur l'arrivée des pollens
Les concentrations de pollens sont calculées grâce aux mesures de 2 capteurs :
- à Boves (80), représentatif des départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme
- à Lille (59), représentatif du Nord et du Pas-de-Calais.
- Suivez les différentes étapes de pollinisation près de chez vous grâce aux observations de nos Sentinelles Pollinair !
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